mardi 11 octobre 2016

Mort de Killian dans les Landes : 15 ans de prison requis contre les parents

L’avocat général a également demandé ce mardi matin le retrait de leur autorité parentale. Deux ans d’emprisonnement avec sursis ont été réclamés pour la grand-mère paternelle
L'avocat général, Céline Bucau, a pris ce mardi matin ses réquisitions dans le procès qui entoure la mort du petit Killian, le 27 avril 2010, à Mont-de-Marsan. Après six jours de débats criminels intenses, la voix de la société a réclamé quinze ans de réclusion criminelle et le retrait de l'autorité parentale pour David Barri comme pour Karine Flores, père et mère de la petite victime
La peine suggérée pour la grand-mère paternelle, confondue pour des violences sans lien avec la mort, s'élève elle à deux ans d'emprisonnement, intégralement assortis d'un sursis.
Pour l'avocat général, les « actes de maltraitance multiformes insupportables » et « à connotation sadique » qui ont précipité la mort du petit Killian doivent ainsi être supportés de la même manière par ces « deux parents qui n'ont jamais accepté le handicap de leur fils malade ».
L’avocat général a également demandé ce mardi matin le retrait de leur autorité parentale. Deux ans d’emprisonnement avec sursis ont été réclamés pour la grand-mère paternelle
L'avocat général, Céline Bucau, a pris ce mardi matin ses réquisitions dans le procès qui entoure la mort du petit Killian, le 27 avril 2010, à Mont-de-Marsan. Après six jours de débats criminels intenses, la voix de la société a réclamé quinze ans de réclusion criminelle et le retrait de l'autorité parentale pour David Barri comme pour Karine Flores, père et mère de la petite victime.
 
La peine suggérée pour la grand-mère paternelle, confondue pour des violences sans lien avec la mort, s'élève elle à deux ans d'emprisonnement, intégralement assortis d'un sursis.
Pour l'avocat général, les « actes de maltraitance multiformes insupportables » et « à connotation sadique » qui ont précipité la mort du petit Killian doivent ainsi être supportés de la même manière par ces « deux parents qui n'ont jamais accepté le handicap de leur fils malade ». 

Frappé, affamé, humilié, shooté…

La magistrate fait certes « le constat d'échec des institutions médicales, sociales et judiciaires ». Mais elle demande aux jurés de « ne pas se tromper de coupable », et de garder clairement en tête l'image de ces parents qui frappaient, affamaient, humiliaient, insultaient et même « shootaient » cet enfant. « Ils le droguait à l'Atarax pour qu'il dorme et qu'il leur fiche la paix. Souvenez-vous bien de cet expert qui nous a parlé de soumission chimique », exhortait-elle avant de céder la place aux avocats de la défense.
Céline Bucau reprenait enfin à son compte les mots d'un sapeur-pompier venu évoquer, mardi soir dernier, le souvenir d'« un enfant mort seul comme un chien ». « Sauf que même un chien on ne le laisse pas crever comme ça », complétait l'avocat général.
http://www.sudouest.fr/2016/10/11/mort-de-killian-dans-les-landes-quinze-ans-de-reclusion-criminelle-reclames-pour-les-parents-2531225-3452.php

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