vendredi 25 novembre 2016

Ils avaient ligoté et bâillonné la bijoutière

Deux hommes originaires de Géorgie ont été condamnés à trois ans de prison ferme pour des vols de bijoux avec violence. Ils avaient ligoté et bâillonné une bijoutière du centre de Gramat. Hier, un seul de ces Géorgiens était présent au Palais de justice de Cahors. Récit…
La date du 14 septembre 2012, à Gramat, est encore dans les mémoires des habitants de cette commune et surtout de l'employée de la bijouterie Ducourtieux qui avait été bâillonnée et ligotée par deux hommes. L'un de ces deux Géorgiens, Aleksander Gurgenidze, comparaissait hier au tribunal correctionnel de Cahors pour des vols de bijoux commis avec violence. Son complice, absent à l'audience, a également été jugé pour les mêmes faits relatés ici par Pierre-Louis Pugnet, président du tribunal.
L'employée de la bijouterie est arrivée à 9 heures et a aussitôt débranché l'alarme. Elle a laissé la porte d'entrée fermée, mais sans verrouiller celle-ci. Puis elle s'est rendue dans l'arrière-boutique pour sortir les bijoux du coffre et les installer dans la vitrine. Un homme qu'elle a ensuite pu décrire, couvert partiellement d'une écharpe, a mis sa main sur sa bouche pour l'empêcher de crier avant de la conduire vers le coffre où elle a été couchée à terre. Un autre individu lui tenait les pieds. Le coffre a été vidé de ses bijoux et de son argent. Le préjudice a été estimé à 103 635 €», résume le président du tribunal.
Pour sa seule défense, Aleksander Gurgnidze, sans avocat selon son propre souhait, mais avec l'assistance d'une interprète, a affirmé n'avoir «aucun lien avec cette affaire». Le président insiste alors : «Vous avez été formellement identifié par l'employée de la bijouterie et par les enquêteurs grâce à des caméras de vidéosurveillance. Un témoin a affirmé en outre vous avoir vu et entendu près de la bijouterie quelques jours avant les faits».
Finalement, Les deux complices ont écopé de trois ans de prison ferme.
Un mandat d'arrêt a été ordonné pour le Géorgien qui ne s'est pas présenté à l'audience. Aleksander Gurgenidze a, quant à lui, nié jusqu'au bout son implication.
Pour le tribunal, c'était nier l'évidence
http://www.ladepeche.fr/communes/gramat,46128.html

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