Par ailleurs, vendredi, un témoin est encore venu semer le trouble en affirmant avoir vu Fiona, visiblement en bonne santé, sur le dos de Makhlouf 48 heures avant le drame. Pour l'accusation, la fillette pourrait être décédée quelques jours plus tôt, victime de coups mortels portés par le couple. "On se rend compte qu'il y a aujourd'hui deux certitudes : on n'est pas sur une enfant martyrisée depuis des mois", s'est félicité l'avocat de Cécile Bourgeon, Renaud Portejoie. "Il y a certes des défaillances de sa famille qui étaient sous l'emprise de la toxicomanie, mais on n'est pas sur des violences qui se répètent. Tout est possible, y compris la thèse de l'accident", ajoute le conseil.
Si vous voulez savoir où est le corps de Fiona, j'en sais rien. A votre avis, je fais un enfant pour le mettre à la poubelle ?
En cinq jours d'audience, l'image accolée aux accusés a ainsi été ébranlée. Alors que l'image de son ex-compagnon s'humanise, la mère de Fiona a montré peu d'émotion et s'est avérée très agressive. Une ancienne amie a enfoncé le clou vendredi, en rapportant certains de ses propos. "Elle m'a dit : 'j'ai un problème, Fiona ressemble trop à son père. Elle commence à me dégoûter. Je l'aime plus'", a confié le témoin, pour qui Fiona n'avait plus droit à des "câlins" mais à des "paroles de dénigrement". Pire : elle était vêtue "comme une clocharde", assure le témoin.
Interrogée par Marie Grimaud, avocate d'une partie civile qui l'avait déjà fait sortir de ses gonds en début de semaine, Cécile Bourgeon a alors perdu son sang-froid. "Fiona était très bien habillée ! Ça me rend folle d'entendre ça. La petite, je l'ai jamais frappée. Vous allez arrêter votre cinéma. J'en ai ras-le-bol", lance-elle à l'avocate, les yeux noirs. Et cette dernière d'insister : "Est-ce que vous entendez qu'on peut se dire aujourd'hui que vous avez tué Fiona ?". Réponse : "Si vous voulez savoir où est le corps de Fiona, j'en sais rien. A votre avis, je fais un enfant pour le mettre à la poubelle ? Qu'est-ce que vous croyez, je veux une famille nombreuse. Là je perds mon temps en prison", bouillonne encore la mère de famille.
http://www.lci.fr/sujet/le-proces-fiona/
Interrogée par Marie Grimaud, avocate d'une partie civile qui l'avait déjà fait sortir de ses gonds en début de semaine, Cécile Bourgeon a alors perdu son sang-froid. "Fiona était très bien habillée ! Ça me rend folle d'entendre ça. La petite, je l'ai jamais frappée. Vous allez arrêter votre cinéma. J'en ai ras-le-bol", lance-elle à l'avocate, les yeux noirs. Et cette dernière d'insister : "Est-ce que vous entendez qu'on peut se dire aujourd'hui que vous avez tué Fiona ?". Réponse : "Si vous voulez savoir où est le corps de Fiona, j'en sais rien. A votre avis, je fais un enfant pour le mettre à la poubelle ? Qu'est-ce que vous croyez, je veux une famille nombreuse. Là je perds mon temps en prison", bouillonne encore la mère de famille.
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