Carotide tranchée
Deux heures avant de trancher la gorge de Bernadette, José lui envoie ce texto : « T’as vu, c’est un vendredi 13, tu feras un Euromillion ». Il part au travail à la caserne des pompiers de Saint-Quentin, à un quart d’heure du pavillon de Benay, change d’avis, erre un peu puis revient cacher sa voiture à l’arrière de la maison. Il sait que sa femme doit emmener l’aînée à l’auto-école. Il se cache pour l’attendre dans le garage, mais remonte dans la cuisine se munir de deux couteaux longs d’une vingtaine de centimètres. Ce point est crucial quant à l’intention homicide : « Pour moi, ce n’est pas passionnel, estime ainsi le père de Bernadette. Ce n’est pas comme s’il avait attrapé un tournevis sur l’établi ». D’après José, sa femme réaffirme très vite qu’elle ira bien chez l’avocat l’après-midi même. Il la fait tomber. Elle hurle le nom de sa fille. Il attrape un des deux couteaux et lui tranche la gorge : « Une plaie de 13 centimètres qui a coupé la carotide gauche, privant le cerveau de 50 % de son irrigation », estime le légiste.
http://www.courrier-picard.fr/15258/article/2017-03-06/accuse-de-meurtre-jose-lespagnol-connaitra-sa-peine-ce-mardi
http://www.courrier-picard.fr/15346/article/2017-03-07/jose-lespagnol-condamne-16-ans-de-reclusion-pour-lassassinat-de-sa-femme
S’est-il d’abord porté un coup de couteau ? Il l’affirme maintenant mais ne l’a pas dit à l’époque. Son corps porte certes trace de coupures, mais toutes superficielles. « S’il avait voulu se trancher la gorge, il pouvait le faire facilement », complète le médecin
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