lundi 27 mars 2017

Assises du Doubs : un homme jugé pour l'assassinat de l'amant de sa femme

Le meurtrier présumé est un citoyen suisse. Françis Ledocq, 38 ans est soupçonné d'avoir tué Stéphane Puig-Vernier devant son domicile dans un lotissement de Villers-le-Lac. La victime entrenait une liaison amoureuse avec la femme de l'accusé.

Le meutrier présumé s'était livré dès le lendemain des fait aux autorités suisses. Stéphane Puig-Vernier avait rencontré la femme du suspect sur son lieu de travail à Neuchâtel.

Stéphane Puig-Vernier, 35 ans a été tué alors qu'il rentrait de son footing.


Chemise et pull blancs, le teint pâle et le visage fermé, Francis Ledocq comparait depuis ce lundi matin devant ses juges. Il a reconnu avoir tué l'amant de sa femme.

Mais je n'ai pas prémédité ce qui allait se passer
a-t-il affirmé devant la cour qui rendra son verdict mardi.

Pendant l'été 2014, M. Ledocq, employé des chemins de fer suisses à Neufchâtel  a découvert que son épouse avait un amant, Stéphane Puig-Vernier, 35 ans, un voisin, employé dans le même centre commercial que son épouse en Suisse. Devant ses dénégations,

il avait placé un enregistreur sous le lit conjugal dans sa maison et il avait intercepté une conversation érotique entre les deux amants passée par Facetime. Ledocq avait alors donné le choix à sa compagne: soit elle acceptait le divorce, soit il tuait son amant.
À plusieurs reprises, il a menacé de passer à l'acte, exhibant devant sa compagne un sécateur, du gros scotch, une corde, un couteau et de l'alcool à 90 degrés.

Il s'est senti complètement prisonnier d'une relation où il n'avait pas la force de partir et où sa femme ne voulait pas le quitter
estiment ses avocats, Me Jérôme Pichoff et Fabien Stuckle.

Quatre jours plus tard, le 4 août 2014, Francis Ledocq s'est rendu au domicile de M. Puig-Vernier. Après un bref échange, il s'est emparé d'un couteau et lui a porté une trentaine de coups, notamment au cou. La victime a succombé à une hémorragie
massive.

Francis Ledocq a ensuite franchi la frontière pour se rendre à Neufchâtel où il a passé la nuit avant de se livrer le lendemain aux autorités helvètes.

Me Vincent Braillard, avocat de la famille de la victime, a décrit l'accusé comme étant un homme "autoritaire", un "jaloux maladif", qui "a imposé pendant toutes ces années à son épouse son choix de vie".
http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/grand-besancon/besancon

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