Ils disent n'avoir rien à voir avec cette affaire. A l'issue de la première journée du procès, les deux frères Daniel Richard, dit "Boston" et Henri Zigler nient être à l'origine de l'agression d'une femme de 69 ans à son domicile à Eymoutiers
Ils contestent tout en bloc, sauf le recel des bijoux", expliquent Edouard Martial, l'avocat d'Henri Zigler. D'ailleurs les deux accusés ont une explication pour chacun des autres griefs pour lesquels ils sont mis en cause.
Pourtant la vicitime, une femme de 69 ans affirme les avoir reconnus à deux reprises. De plus, lorsque Daniel Richard et Henri Zigler sont interpellés à Sainte-Fortunade, près de Tulle le 1er mai 2014, 600 bijoux sont retrouvés à leur domicile, dont ceux de la victime.
La victime s'est sentie suivie
Lundi 12 juin 2017, lors de la première journée du procès, le gendarme directeur de l'enquête a procédé à un récit rigoureux des faits, riche en détails. Et certains son troublants.La victime affirme s'être sentie suivie le matin de son agression, alors qu'elle faisait des courses à Limoges, notamment dans une bijouterie qu'elle avait l'habitude de fréquenter. Le commerçant a remarqué la présence de deux hommes à l'extérieur qui regardaient fixement sa cliente. Le 29 avril 2014, elle s'y était rendue pour vendre de l'or et pour y faire réparer un bijou.
Pour cette deuxième journée et jusqu'à la fin de la semaine, les avocats des accusés devront expliquer chacun de ces détails de l'enquête. Le procès de déroule sous haute sécurité.
- Limogeshttp://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/limoges
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