vendredi 21 juillet 2017

Affaire Grégory: Un retraité propose d'accueillir Murielle Bolle pour lui permettre de sortir de prison

Sa grève de la faim entamée début juillet l’a ému. Un retraité, médaillé de l’Ordre national du mérite, a proposé aux avocats de Murielle Bolle de loger cette dernière gratuitement pour lui permettre de sortir de prison, rapporte Europe 1.
Cette femme de 48 ans, témoin clé en 1984, a été mise en examen le 29 juin pour « enlèvement suivi de mort » dans l’enquête sur la mort de Grégory Villemin. En détention, Murielle Bolle  avait pendant six jours fait une grève de la faim pour « protester contre sa détention qui est un cauchemar et crier son innocence ».

ientôt libre ?

Une demande de remise en liberté concernant Murielle Bolle sera déposée lundi par ses avocats, après avoir été repoussée à la suite du décès de l’ex-juge Jean-Michel Lambert. Trouver un logement qui permette à la belle-sœur de Bernard Laroche de rester loin de toute pression familiale était l’une des conditions de toute demande. Ainsi, le retraité, qui a été maire sans étiquette d’un bourg dans la Nièvre, en Bourgogne, propose de loger Murielle Bolle dans sa résidence secondaire.
Sa demande de remise en liberté devrait être étudiée par la Cour d’appel de Dijon d’ici à la mi-août, indique la radio. Si elle sort de prison, Murielle Bolle sera tenue de pointer au commissariat, aura l’interdiction de se rendre dans les Vosges, où vit sa famille et ne pourra entrer en contact avec une ou plusieurs personnes présentes le soir du 5 novembre 1984, précise Europe 1.
Inspirés par une lettre de soutien du prêtre de Lépanges-sur-Vologne, où vivaient les parents de Grégory, les avocats de Murielle Bolle avaient tenté de contacter l’Eglise pour trouver une place à leur cliente dans un couvent. La requête n’avait pas abouti, souligne encore Europe 1.
Une confrontation entre Murielle Bolle et un cousin, dont le témoignage récent a été déterminant dans sa mise en cause, aura lieu le 28 juillet à Dijon. Le cousin de Murielle soutient avoir assisté le soir du 5 novembre à une « raclée » administrée par la famille Laroche à la jeune fille alors âgée de 15 ans au motif qu’elle venait de livrer au juge d’instruction un témoignage accablant son beau-frère, Bernard Laroche.
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