Adolescente à l'époque des faits, elle avait accusé son beau-frère Bernard Laroche du rapt du garçon de quatre ans retrouvé mort dans la Vologne, avant de se rétracter. Pour l'accusation, la jeune fille de 15 ans aurait changé son témoignage après avoir subi des violences familiales. Le 4 juillet, la chambre de l'instruction avait ainsi décidé de la maintenir en prison en attendant notamment qu'une solution d'hébergement sans contact avec sa famille puisse être trouvée.
Un mois plus tard, "tous les éléments permettant sa remise en liberté sous contrôle judiciaire sont réunis", a déclaré à l'AFP Me Jean-Paul Teissonnière, l'un des conseils de Murielle Bolle, citant notamment une possibilité de résidence "très éloignée de sa famille". "Les défenseurs de Mme Bolle disent qu'il n'y a pas d'éléments suffisants" pour la maintenir en détention, a indiqué à la sortie de l'audience Me Thierry Moser, avocat des époux Villemin, parents de Grégory, disant de son côté s'en remettre "à la sagesse des magistrats". Le procureur général Jean-Jacques Bosc s'est quant à lui opposé à la remise en liberté "pour les nécessités de l'enquête et l'efficacité des actes à venir", arguant que Murielle Bolle ne serait pas à l'abri de pressions, "compte tenu de ce qui s'est passé en 1984".
Affaire Grégoryhttp://www.rtl.fr/sujet/affaire-gregory
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