jeudi 15 mars 2018

La mère de Nordahl Lelandais juge «impossible» que Maëlys soit entrée dans sa maison

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La mère de l'ancien maître-chien a réagi ce jeudi sur RTL, après la découverte d'une trace ADN de la fillette au domicile familial. Elle assure ne pas avoir vu Maëlys entrer chez elle.

C'est un nouvel élément troublant. Mercredi, des sources proches de l'enquête ont indiqué qu'une empreinte génétique de Maëlys avait été retrouvée au domicile des parents de Nordahl Lelandais, chez qui il résidait, lors d'une perquisition. Pourtant ce jeudi, la mère de l'ancien militaire se défend face à ses révélations. Sur RTL, Christiane Lelandais affirme qu'elle ne peut «absolument pas imaginer qu'on ait retrouvé une trace de Maëlys» à son domicile. Si une empreinte génétique a bien été découverte sur le canapé familial, il pourrait cependant ne s'agir que d'un cheveu ou d'un transfert d'un infime morceau de peau qui se serait posé sur les vêtements du suspect.
La mère de Nordahl Lelandais, qui explique s'être couchée aux alentours de 2h15-2h30 du matin, jure n'avoir «rien vu, rien entendu». Cette dernière va plus loin et affirme: «La gamine, je ne l'ai pas vue rentrer chez moi». La mère du suspect reconstruit la soirée et se souvient d'un échange avec son fils, pendant lequel elle lui dit ne pas avoir entendu la voiture. Ce dernier lui répond qu'elle est garée «devant» le domicile. Ainsi, pour Christiane Lelandais, «impossible» que Maëlys soit entrée dans leur maison. Elle martèle: «S'il y avait eu quelque chose, il était obligé de passer devant ma chambre et j'aurais entendu marcher ou parler».

Les vêtements de Maëlys analysés


Nordahl Lelandais, ancien maître-chien âgé de 35 ans, avait avoué le 14 février dernier avoir tué «accidentellement» la fillette de 9 ans, dans la nuit du 27 au 28 août. Des traces de sang avaient également été retrouvées dans le coffre de la voiture de l'homme, mis en examen depuis novembre pour l'enlèvement et meurtre de Maëlys. À la suite de ses aveux, en février, Nordahl Lelandais avait mené les enquêteurs à l'endroit où il avait abandonné le corps. Des restes de l'enfant y avaient été retrouvés. L'élément déterminant qui pourrait désormais venir en aide aux enquêteurs reste le retour d'expertise des vêtements de la petite fille. Toujours en cours d'analyses, la robe et les dessous de l'enfant ont passé des mois dans la boue et la neige, en plein hiver, ce qui explique la longueur du processus.
Si Nordahl Lelandais a avoué avoir tué «involontairement» la fillette, il a jusqu'ici refusé de s'exprimer sur les circonstances de sa mort. Également mis en examen pour l'assassinat du caporal Arthur Noyer, Nordahl Lelandais a récemment reconnu l'avoir pris en stop le soir de sa disparition, avant de le «déposer un peu plus loin». Arthur Noyer, caporal du 13e bataillon de chasseurs alpins (BCA), avait passé une soirée en boîte de nuit avec des camarades dans le centre-ville de Chambéry au cours de la nuit de 11 au 12 avril. Il avait ensuite décidé de rentrer seul à la caserne, située à cinq kilomètres de là. Il avait été vu pour la dernière fois vers 4 heures du matin alors qu'il faisait du stop dans une rue de Chambéry et avait ensuite disparu sans laisser de traces.


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