LE PROCES
Le procès de Gaston Dominici s’ouvre le 17 novembre 1954 à Dignes.
D’une part, le jury voit s’opposer la famille Dominici. Alors que tous font front au coté de Gaston, seul Clovis maintient ses déclarations. Lors de ses brèves interventions, Gaston Dominici semble accuser son fils Clovis de ne pas être présent du bon coté de la barrière.
D’autre part, de nombreuses invraisemblances ont lieu lors du procès, comme par exemple une partie de belote entre les avocats de la partie civile et ceux de la défense, des policiers, des témoins, …
Le 28 novembre 1954, Gaston Dominici, sans aucune preuve accablante, est déclaré coupable sans circonstances atténuantes et condamné à mort à 77 ans pour triple meurtre.
LA CONTRE-ENQUETE
Peu après sa condamnation, Gaston Dominici convoque ses avocats pour leur faire part d’une information « majeure ». En effet, celui-ci confie avoir surpris une conversation entre Gustave et sa femme Yvette dans la journée du 5 août 1952 faisant référence à « une fillette déplacée et des bijoux ». Le 9 décembre 1954, devant ce nouveau rebondissement et suite aux nombreuses incohérences rencontrées lors de la première enquête, un juge d’instruction ordonne la réouverture d’une nouvelle enquête.
Les commissaires Chenevrier et Gillard mènent donc une contre-enquête.
Malheureusement et bien qu’ils semblent tout 2 conclure à une « probable complicité » voire « à une totale responsabilité » de Gustave Dominici et de Roger Perrin (l’un des petits-fils de Gaston Dominici) dans les 3 meurtres, aucune preuve solide ne leur permet de les inculper et une ordonnance de non-lieu est rendue par le juge, le 13 novembre 1956.
Gustave Dominici ne sera pas non plus inculpé pour les autres méfaits qui lui seront attribués (faux témoignages ou encore destruction de preuves)
LA GRACE PRESIDENTIELLE
En 1957, le Président Coty décide de communier la peine de mort de Gaston Dominici en travaux forcés à perpétuité.
3 ans plus tard, le Général de Gaulle lui accorde une grâce complète et lui permet de recouvrer sa liberté.
Le 22 décembre 1959, le Commissaire Sébeille, désavoué, est déclassé comme Commissaire de la sécurité publique du quartier de « la Belle-de-Mai » à Marseille.
Gaston Dominici meurt à l’Hospice de Digne-les-Bains le 4 avril 1965 à l’âge de 88 ans.
Le triple meurtre de la famille Drummond ne sera jamais officiellement élucidé
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