dimanche 25 avril 2010

Attentat du Petit Clamart

Le 5 juillet 1962, Charles de Gaulle, président de la République Française, accorde l’indépendance à l’Algérie Française. La guerre d’Algérie cesse et de nombreux « Français d’Algérie » rentre en France.

Pourtant depuis mai 1958 et le coup de force mené par des partisans de De Gaulle, les relations entre les pouvoirs français et les algériens sont extrêmement tendues.

L’attentat :

Le lieutenant-colonel Bastien-Thiry, partisan de l’Algérie Française, organise le 22 Août 1962 une tentative d’assassinat, qu’il requalifiera de tentative d’enlèvement lors de son procès, du Président De Gaulle, lors d’un déplacement.

L’opération est appelée : « l’opération Charlotte Corday ».

Dans la soirée du 22 Août, la DS-19 du Président De Gaulle, accompagné de sa femme, quitte le palais de l’Elysée pour la base de Villacoublay. Le couple présidentielle part pour Colombey-les-Deux-Eglises.

A hauteur du carrefour du Petit-Clamart, des hommes sortent des armes automatiques des fenêtres d’une estafette jaune garée au bord de la route. Très vite, la voiture présidentielle est victime de nombreux tirs violents. Le chauffeur du Président fait preuve d’un grand sang-froid et accélère malgré des pneus crevés. 100 mètres plus loin, la voiture est sujette à un nouveau tir d’armes automatiques provenant d’une Citroën ID-19 et est prise en chasse par les attaquants.

Encore une fois, le chauffeur, François Marroux, sous-officier de la Gendarmerie, maitrise la voiture et réussit à rejoindre Villacoublay.

De nombreux projectiles sont retrouvés a proximité du siège occupé par le Président. Mais aucun tir n’a fait de blessé.

L’enquête :

Les responsables de cet attentat sont très vite retrouvés. Selon l’enquête, le Lieutenant-colonel Bastien-Thiry, chef du commando, avait pour mission d’avertir ses complices de l’arrivée du convoi. 2 fusils-mitrailleurs volés au Camp de Satory par l’Adjudant Robin, sont découvertes. Elles auraient été utilisées par les 5 terroristes présents dans l’estafette jaune. La Citroën comptée 3 attaquants en renfort.

Pendant l’enquête, il est clairement notifié de l’aide apporté au commando par un membre de l’Elysée. Jacques Cantelaube, qui avait démissionné de son poste de directeur de la sécurité du Président juste avant l’attentat, est accusé.

Heureusement pour le Président, le manque de visibilité à cette heure obligea le commando à attaquer à la toute dernière minute et diminua le nombre d’impact de balles dont fût touchée la voiture.

Le procès :

Le 28 janvier 1963, le procès débute au fort de Vincennes. 9 accusés sont présents lors de cette première audience. Les 6 autres sont accusés par contumace.

Le 4 mars, la Cour Militaire de Justice juge le Lieutenant-colonel Bastien-Thiry coupable de tentative d’assassinat sur le Président de la République. Bastien-Thiry ainsi qu’Alain de la Tocnaye et Jacques Prévost sont condamnés à mort. Les autres accusés sont condamnés à différentes peines de prison avant d’être graciés par le Président.

Le 11 mars 1963, Jean-Marie Bastien-Thiry est fusillé par un peloton militaire au fort d’Ivry. Il sera le dernier à subir en France la peine de mort par fusillade.

Il laissera derrière lui une femme et 3 filles.
Les faits divers.com




C'était De Gaulle - Extrait " le petit Clamart"
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attentat du petit clamart grégory hilts refait l'histoire
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2 commentaires:

Anonyme a dit…

j'ai bien aimé la réflexion de Yvonne De Gaule qui s'inquiétait pour les poulets qui étaient dans le coffre de la DS .
un peu à côté de ses pompes ! non ?

francis praira a dit…

c'est vrai
je me souviens de mes grands parents
Je pense qu'à cette époque une denrée comme du poulet c'était très important
ils en on manqué pendant le guerre
merci
bien cordialement
francis