dimanche 10 avril 2011

Rupture et crime passionnel

Nancy. La cour d’assises de Meurthe-et-Moselle, présidée par Marie-Cécile Thouzeau se penchera sur six affaires au cours de la nouvelle session d’assises qui s’ouvre aujourd’hui.
Trois dossiers de viol, deux de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner et un de meurtre seront notamment examinés.
Les 26 et 27 avril seront consacrés à Christophe Pierre, auteur présumé du meurtre de son ex-concubine, Eva Hauza, 26 ans. Les faits s’étaient déroulés à Champigneulles, le 24 avril 2009. Le couple, parents d’un petit garçon de cinq ans à l’époque, était séparé depuis quelques semaines. Ne partageait donc plus l’appartement du 101, rue de Nancy. C’est dans le hall d’entrée de cet immeuble qu’est découvert le corps sans vie de la jeune femme, peu avant 9 h. Gisant dans une mare de sang. Victime de multiples coups de couteau portés dans le dos et sur le côté de l’abdomen au retour de l’école où elle venait de déposer son enfant.
Perpétuité
Très vite les soupçons se portent sur Christophe Pierre, l’ancien compagnon, salarié des fonderies de Pont-à-Mousson, décrit comme « irascible ». Et surtout aperçu prenant la fuite au volant d’un véhicule quelques minutes après le drame…
Interpellé à Mangonville deux heures plus tard, Christophe Pierre commence par nier farouchement. Mis en face de ses contradictions et d’éléments accablants, il finit par avouer. Oui, il a commis l’irréparable mais n’avait pas l’intention de tuer. N’a pas non plus prémédité son geste. Le magistrat instructeur n’a pas retenu l’assassinat. Christophe Pierre, 45 ans, comparaît pour meurtre aggravé (par la circonstance que le crime a été commis par concubin). Il encourt la perpétuité. Il sera défendu par Me Philippe Lyon. La partie civile sera représentée par Me Hélène Strohmann.
Soirée alcoolisée
Les 13 et 14 avril, les jurés auront à se prononcer sur le sort de Michel Piquet, 42 ans et d’un ancien militaire de, 44 ans. Le premier est accusé de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, le second du délit connexe de non-assistance à personne en péril. Les faits remontent à la nuit du 24 au 25 février 2008. Et ont pour décor un appartement de la banlieue nancéienne. Trois personnes s’y alcoolisent largement : le locataire, Michel Piquet et son oncle Claude Sternal, 50 ans......
http://www.estrepublicain.fr/fr/a-la-une-aujourdhui/info/4912917-Assises-de-Meurthe-et-Moselle-Viols-coups-mortels-et-meurtre-par-conjoint-Nancy-Rupture-et-crime-passionnel

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