vendredi 29 avril 2011

Trois ans pour le cambrioleur de la bijouterie Lepage

Le tribunal correctionnel a condamné à trois ans de prison l'auteur du cambriolage de la bijouterie Lepage, survenu dans la nuit du 24 octobre 2008.
Dans la nuit du 24 octobre 2008, un cambriolage pour le moins hardi était commis dans la bijouterie Lepage, à l'angle de l'avenue Jean-Médecin et de la rue de la Liberté. Les voleurs, qui étaient repartis avec 55 000 euros de bijoux, s'étaient introduits dans les lieux par... le plafond ! Ils avaient percé un trou dans le plancher du cabinet médical situé juste au-dessus de la bijouterie, après s'y être introduits par effraction en s'aidant des échafaudages installés à l'époque sur la façade de l'immeuble.
Hier, l'un des cambrioleurs - ou le seul, puisqu'il n'a pas dénoncé de complice - a été condamné à trois ans de prison ferme par le tribunal correctionnel, présidé par Bernadette Rivière-Caston.
Arrêté en 2010 au-dessus d'une autre bijouterie...
Ce Roumain de 31 ans, Vasile Bercea, avait été interpellé dans la nuit du 13 juillet 2010 dans les parages d'une autre bijouterie, Cartier, avenue de Verdun. En compagnie d'un complice, un autre Roumain, Tudorel Ene, âgé de 37 ans, il venait de quitter précipitamment, dérangé par un voisin, le salon de thé situé juste au-dessus de la bijouterie. À l'intérieur, les deux hommes avaient abandonné un sac à dos contenant le matériel du parfait cambrioleur.
Le mode opératoire avait permis aux policiers de faire le rapprochement avec le cambriolage de la bijouterie Lepage. D'autant plus que Bercea avait, à l'époque, laissé sur place une lampe torche et un tournevis avec ses empreintes. Quant à Ene, il avait été mis hors de cause pour ce premier délit, faute de preuves.
À l'audience, compte tenu des aveux des deux hommes, formulés dès leur interpellation et jamais reniés, le procureur, Jean-Yves Lourgouilloux, a requis trois ans contre Bercea et 18 mois contre Ene. En outre, il recommande une interdiction de séjour dans les Alpes-Maritimes de cinq années à l'encontre des deux prévenus.
Au final, les réquisitions ont été suivies, si ce n'est que douze mois seulement ont été prononcés contre Ene.
À la défense des deux hommes, détenus depuis leur interpellation, Mes Chahrnaz Hechmati (Bercea) et Dominique Teboul (Ene) ont axé leurs plaidoiries sur l'absence de concertation, et donc d'association de malfaiteurs, entre les deux Roumains, leur rencontre ayant été « fortuite ».

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