Les faits ont pour cadre la gendarmerie de Lavelanet, le 30 décembre 2010, à 11 h 30 précises, moment où R. K., venu en soutien de l'un de ses compatriotes mis en garde à vue sur ces lieux, lui remettait un sandwich emballé en bonne et due forme.
Plutôt zélé, l'un des gendarmes vérifiait pour la forme le contenu dudit sandwich et découvrait, à sa stupéfaction, deux comprimés de subutex (traitement de substitution aux drogues seulement délivré sur ordonnance), dissimulés entre deux tranches de jambon !
Sur ordonnance
« J'ai moi-même une ordonnance pour me procurer ce produit et là j'ai pensé que mon copain allait se trouver mal sans ça… », déclarera-t-il à la maréchaussée.Le ministère public parlera « d'histoire rocambolesque » et prescrira lui-même « trois mois assortis du sursis et cent heures de travail d'intérêt général », le prévenu ne travaillant qu'à mi-temps.
La défense tentera de « replacer l'infraction dans son contexte », remarquant que R. K. « aurait pu tout aussi bien faire passer les cachets à son ami autrement que dans un sandwich, croyant bien faire ». Le jugement ira dans le sens des réquisitions.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/18/1109799-en-garde-a-vue-il-se-fait-livrer-un-sandwich-au-subutex.html
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