Parole contre parole. l’affaire examinée à huis clos depuis lundi après-midi par la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle opposait deux versions. Celle de la victime et celle de l’accusé, Michaël Dennis, ancien légionnaire d’origine britannique. Comme souvent dans les dossiers de mœurs. Détenu depuis deux ans et demi, le quinquagénaire a nié tout au long de son procès avoir enlevé, séquestré et violé à plusieurs reprises une jeune femme de 25 ans sa cadette. Infirmière dans le même service hospitalier nancéien que lui.
Elle, a maintenu qu’il l’avait enlevée et conduit à Marseille pour la violer une première fois en novembre 2006. Avant d’abuser d’elle à deux autres reprises à Nancy. Puis en janvier 2008 encore, alors qu’il l’avait traînée de force dans son appartement de la banlieue nancéienne.
Troublant, dans son ordinateur se trouvaient des éléments laissant à penser qu’il avait minutieusement préparé ce dernier enlèvement, n’a pas manqué de relever le conseil de la victime, Me Hélène Strohmann. Les experts-psy ont établi une relation à composante dominante-dominée. L’un d’eux a même décelé un syndrome de l’otage chez la jeune femme au passé fragilisant. Tandis que l’altération du discernement était retenue pour l’accusé. Me Boh-Petit, avocat de la défense, a, comme son client avancé la thèse de l’histoire d’amour compliquée.
L’avocat général a requis 8 ans de prison assortis d’un suivi sociojudiciaire.
Au terme de 5 heures de délibéré, la cour a condamné Michaël Dennis à huit de prison et 4 ans de suivi sociojudiciaire.
http://www.estrepublicain.fr/fr/lorraine/info/5304174-Assises-Un-infirmier-accuse-de-viols-Infirmier-violeur-a-Nancy-huit-ans-de-prison
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire