jeudi 1 septembre 2011

Une grand mère « diabolique » avait tenté de tuer son petit-fils

Assises du Doubs. Outre un procès en appel, deux viols seront jugés ainsi qu’une tentative d’assassinat d’une femme de 70 ans sur son petit-fils de 13 ans
Furieuse contre sa belle-fille, la vieille dame acariâtre avait décidé de se venger sur son petit-fils avant d’en finir avec la vie. Hébergée depuis deux ans chez son fils, les relations avec sa bru s’étaient dégradées. Au point que le couple avait décidé d’y mettre un terme en la renvoyant en Bulgarie. A quelques jours de l’échéance, le 24 août 2009 dans la maison familiale de Fourg (Doubs), cette femme de 70 ans met en œuvre son sinistre projet. Ce matin-là, Kina Petrova Nikova demande à son petit-fils de venir au grenier pour trouver sa valise. Elle a préparé deux couteaux. Alors que l’adolescent de 13 ans s’efforce de l’aider, elle le frappe dans le dos.
La réaction de sa jeune victime est immédiate et salvatrice.
Après avoir compris qu’elle cherche bien à le tuer, pour que sa mère « souffre » lui dit-elle, il parvient à s’échapper et à donner l’alerte. La vieille dame est retrouvée peu après au bord d’une route alors qu’elle cherche apparemment à se jeter sous un véhicule. Le procès de ce drame hors norme est prévu les 26 et 27 septembre prochain. Si l’état de santé de l’accusée, qui répondra de tentative d’assassinat, le permet car elle serait atteinte d’un cancer. M e Marjorie Weiermann assura la défense de cette septuagénaire au passé rocambolesque qui aurait « travaillé pour le KGB » et dont l’ex mari a été condamné pour avoir participé à l’exhumation en Suisse du corps de Charlie Chaplin en vue d’obtenir une rançon. M e Céline Party interviendra pour l’ADDSEA du Doubs et M. Richarté assurera l’accusation.

Audincourt : la sortie en boite de nuit se termine par un viol

Les 22 et 23 septembre la cour d’assises jugera un jeune du pays de Montbéliard accusé de viol. Les faits remontent au 28 février 2009 à la sortie d’une discothèque d’Audincourt. Trois jeunes amies font du stop pour rentrer chez elles.
Une voiture s’arrête et le conducteur leur propose de les déposer. Deux copines descendent peu après alors que la troisième reste seule avec lui. Saisissant l’occasion ce chauffeur routier de 27 ans s’arrête alors sur un parking et entreprend sa passagère qui aurait refusé ses avances, pleuré et tenté de s’échapper. Un comportement qui n’a pas dissuadé le jeune homme, bien au contraire. Sans ménagement il fini par obtenir une relation sexuelle malgré les larmes de sa passagère. Il l’avait ensuite déposée non loin de chez elle avant de disparaître. Mais sa victime a eu le temps de relever une partie de son numéro d’immatriculation. Les gendarmes ont réussi à l’identifier et à l’interpeller après le dépôt de plainte de la jeune fille.
S’il admettait la relation sexuelle cette nuit là il contestait avoir eu clairement conscience du refus de sa partenaire. Une explication qui n’a pas convaincu le juge d’instruction. L’accusé sera défendu par M e Jérome Pichoff face à Me Nelly Rouzet et à l’avocat général Mme Philiponet.

Morteau : accusé de viol sur une adolescente

Depuis des semaines Muhammet Karaer, 25 ans, n’avait plus donné de signe de vie dans le cadre de son contrôle judiciaire ordonné en 2007.
Le 17 juin la cour d’assises avait donc prévu de le juger par contumace, en l’absence des jurés populaires. Mais contre toute attente le jeune homme réapparaissait en se présentant à l’heure dite devant ses juges.
Placé aussitôt sous mandat de dépôt, son procès était renvoyé à cette session. Accusé de viol sur une adolescente en vacances en 2005, ce Mortuacien de 25 ans a toujours contesté les faits et invoqué le consentement de sa victime. Alors âgé de 19 ans il avait sympathisé pendant les vacances de Pâques avec cette vacancière de 15 ans rencontrée à Morteau. Expéditif, le jeune homme l’aurait entraînée dans un coin sombre du parc Pertusier où il aurait abusé d’elle. S’il a bien reconnu avoir eu une relation sexuelle ce soir là, Muhammet a toujours assuré croire que la jeune fille avait 18 ans et qu’elle était d’accord.
La longue instruction a finalement conclu le contraire en raison du choc psychologique important relevé chez la victime qui s’était très vite confiée à des proches. L’accusé avait par ailleurs fourni des explications confuses sur le déroulement de cette soirée et tenu des propos méprisants et insultants envers l’adolescente.
Et des femmes en général, à l’égard desquelles il adoptait selon les experts « un comportement consommateur » Témoins indirects des faits, d’autres jeunes ont donné des indications allant dans le sens de la victime. M e Catherine Bresson assurera sa défense face à l’avocat général Mme Renaud et M e Angelini-Rollin partie civile.
Une autre affaire de viol sera jugée en appel en fin de session.
http://www.leprogres.fr/jura/2011/08/30/une-grand-mere-diabolique-avait-tente-de-tuer-son-petit-fils

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