Un été de violences
Avant lui, deux jeunes devaient comparaître. Un seul est venu, un Fleurantin. Immense, un visage à la Bilal, calme, sans concession pour ses actes. Contraste absolu avec ce qui l'amène ici : dégradations, violences, outrages, menaces de mort sur les gendarmes et rébellion. La litanie des injures qu'il a adressées aux militaires arrache même un rire nerveux à la présidente.Les faits se sont déroulés en trois étapes le 25 juillet 2009, à Fleurance. Ce jour-là, le Fleurantin accueille l'autre prévenu et sa compagne. Le visiteur part avec son amie essayer une voiture et se livre à un véritable rodéo dans les rues. Un cafetier lui dit de se calmer. Fin du premier temps. Le garçon rentre alors et invente que le commerçant l'a menacé. Le Fleurantin s'enflamme et tous deux s'en vont en expédition punitive : ils lacrymogènent le cafetier et démolissent sa terrasse. 2 000 € de dégâts. Troisième étape : la femme du Fleurantin a proposé un barbecue à Castera-Verduzan. Elle part en premier. Le chauffard la suit transportant sa compagne, le Fleurantin et les deux enfants de l'épouse. Il décide de repasser devant le bar mais voyant les gendarmes, s'enfuit, prend un sens interdit, grille deux « stop », avant d'être arrêté. Face aux gendarmes, le Fleurantin « dégoupille ». Lui aussi a eu droit à une HO, six semaines. On lui a découvert une hyperthyroïdie qui a joué dans ses furies. Il a été opéré, est soigné, s'est calmé. Même les gendarmes en attestent. Reste que les commerçants ont été traumatisés, les enfants aussi. La procureure requiert deux ans ferme contre le chauffard, huit mois avec sursis et mise à l'épreuve contre le Fleurantin. Le jugement est mis en délibéré au 26 janvier.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/09/1235368-mamour-je-t-aime-mais-je-vais-te-tuer.html
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