Le procès devant la cour d’assises des mineurs de trois garçons et d’une fille, âgés de 19 ans à 25 ans, s’est ouvert ce jeudi matin, à Angers. Ils vont comparaître, durant sept jours, pour avoir torturé un handicapé à mort, en octobre 2009, à Baugé, une commune au nord-est du Maine-et-Loire. À l’époque des faits, deux d’entre eux étaient âgés de 17 ans.
« L’insoutenable, le terrifiant, l’horreur »
Après avoir beaucoup bu et fumé du cannabis ce soir-là, les quatre accusés avaient décidé de s’amuser du handicap mental de la victime, âgée de 40 ans, et salarié d’un Etablissement de sévice et d’aide au travail (Esat). Sous l’effet de groupe et s’encourageant entre eux, ils lui avaient infligé les pires sévices. « On plonge dans l’insoutenable, le terrifiant et l’horreur » commente Me Louis-René Penneau, avocat de la mère et de la sœur de la victime.
Sept jours de procès à huis clos
Ce jeudi matin, les quatre accusés, cheveux très courts pour les garçons et une petite queue-de-cheval pour la jeune fille, sont arrivés au palais de justice d’Angers sous une impressionnante escorte de policiers. Après avoir décliné timidement leurs identités à la cour d’assises composée de trois magistrats professionnels et de six jurés, quatre hommes et deux femmes, ils se sont assis sur le même banc.
En raison de la durée du procès, sept jours, le président Vallée a fait désigner trois jurés supplémentaires, deux femmes et un homme. Le magistrat a ensuite prononcé le huis clos. Seuls ont pu rester dans la salle : les proches des familles et quelques témoins.
Ce jeudi et vendredi, la cour examinera la personnalité de chacun puis les faits.
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