vendredi 9 mars 2012

Un Cadurcien jugé en appel pour la mort d'une jeune fille

Condamné, en mars 2011, à 15 ans de réclusion criminelle pour une affaire datant de 2008, dans laquelle la jeune cadurcienne, Charlotte Cassot, avait trouvé la mort, Michaël Castets est jugé depuis hier devant la cour d'assises de Dordogne.
L'ex-cadurcien Michaël Castets, 39 ans, comparaît en appel depuis hier matin devant la cour d'assises de la Dordogne, à Périgueux, exceptionnellement installée dans un théâtre municipal spécialement aménagé pendant les travaux du tribunal.
Michaël Castets avait été condamné le 31 mars 2011 par la cour d'assises de la Gironde à 15 ans de réclusion criminelle pour « violences ayant entraîné la mort sans l'intention de la donner, sur personne vulnérable ».
Les jurés girondins avaient donc retenu sa responsabilité dans le décès de la jeune cadurcienne Charlotte Cassot, 17 ans et demi, le 12 septembre 2008, dans une chambre de l'hôtel « Le Périgord », à Cazaux, près d'Arcachon en Gironde. La jeune fille y était décédée d'un arrêt cardiaque consécutif à une septicémie, liée à de multiples blessures, plaies et hématomes relevés sur son corps. Mais Michaël Castets, totalement soutenu par sa famille, proteste de son innocence et nie avoir porté le moindre coup sur l'adolescente devenue sa compagne depuis le mois de mai précédent.
Hier encore, confronté à plusieurs témoignages évoquant des scènes de violences ou des bleus sur les bras ou le visage de Charlotte, il persiste dans la dénégation. « Je ne dis ni qu'elle invente, ni qu'elle ment. Je dis que pour moi il n'y avait pas de bleu » affirme-t-il ainsi tranquillement lorsque la présidente lui lit le témoignage de la mère de la victime qui était venue les retrouver à l'issue d'un séjour de quelques nuits dans un hôtel de Langon, début août. Ce jour-là, le couple avait dû quitter cet hôtel après qu'une autre cliente s'était plainte par écrit d'avoir « entendu la jeune femme hurler toute la nuit ».
Les deux avocats de Michaël Castets, Me Julien Marco et Thierry Sagardoytho n'ont pas de mal à faire remarquer les « troubles de mémoire » d'un autre témoin, une jeune femme sous tutelle qui avait hébergé le couple quelques jours auparavant et qui parle de « bleus partout sur le visage et sur le corps de Charlotte ».
Le rapport d'autopsie est attendu aujourd'hui.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/06/1299189-un-cadurcien-juge-en-appel-pour-la-mort-d-une-jeune-fille.html

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