mardi 16 octobre 2012

Cahors. Enlèvement et tentative de meurtre jugés aux assises

Deux affaires avaient eu lieu dans le département.
Quatre procès se déroulent devant la cour d'assises du Lot, réunie depuis hier à Cahors, jusqu'au 26 octobre.
C'est une session d'assises particulièrement dense qui s'est ouverte hier au palais de justice de Cahors. Quatre procès s'y déroulent jusqu'au 26 octobre devant la cour d'assises du Lot présidée par Annie Cautres, conseiller à la cour d'appel d'Agen.
Depuis hier (verdict attendu mercredi), Jean-Claude Cornuault, accusé de viol et d'agressions sexuelles sur mineure de 15 ans par ascendant, tente de s'expliquer, défendu par Me Philippe Bellandi, du barreau d'Agen. Les parties civiles sont représentées par Me Elodie Séverac, d'Agen, et Me Mylène Bonnet, du barreau de Saintes.
Une autre affaire de mœurs sera évoquée en appel. Un Agenais de 83 ans, Raymond Bessières, est rejugé pour viols sur mineure. Il est assisté par Mes Sirou et Guillaumeau, du barreau de Bordeaux. Me Derisbourg (Agen) sera dans le box en face.
Mais deux affaires retiennent plus particulièrement l'attention.
Jeudi et vendredi, les jurés étudieront le sort de Gilles Caignard. Le 30 avril 2011, ce quinquagénaire au casier judiciaire chargé d'agressions sexuelles avait abordé un jeune garçon bulgare de 11 ans, au parc Tassart, à Cahors.
L'enfant, dont la famille réside à Cahors, avait été retrouvé sain et sauf le lendemain matin, sur une aire de repos de l'autoroute A 20, du côté de Limoges.
C'est un automobiliste vigilant qui avait donné l'alerte. L'accusé sera défendu par Me Catherine Joffroy, du barreau d'Agen. Me Christian Calonne (Cahors) représentera les intérêts de la famille du garçon et Me Derisbourg ceux de l'association «La Mouette».

Deux femmes rivales à Figeac

Dernière affaire, jugée du 24 au 26 octobre. Marie-Grazielle Gil, 36 ans, sera jugée pour avoir sauvagement agressé une femme de 29 ans, à son domicile, avenue Foch, à Figeac, le 11 mars 2010. Le drame, entre deux rivales amoureuses, sera au centre des débats. L'agression avait été particulièrement dure. L'agresseur s'était acharné sur l'autre femme, la blessant un visage, au crâne, lui tondant même la tête.
L'accusée, défendue par Me Laurent Mascaras (Montauban), actuellement hospitalisée à l'hôpital psychiatrique Marchant, était-elle responsable de ses actes au moment des faits ? La cour d'assises se posera la question. Me Laurent Belou (Cahors) défendra les intérêts de la victime.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/16/1465665-assises-enlevement-et-tentative-de-meurtre.html

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