Buveur, profiteur et fuyant le travail
Dans le box, l’intéressé s’est contenté de remuer la tête comme un boxeur sonné et poussé dans les cordes. Nouvelle série de crochets cette fois décochés par un ancien compagnon de beuverie qui passait le plus clair de son temps dans l’appartement de la route de Vienne à Vénissieux où les faits se sont produits dans les mois qui ont suivi cette fois la naissance de Djason.Laurent F., diminué par l’alcool, a rassemblé ses souvenirs, pour être le plus précis possible : « J’étais sur le canapé. Thoret prenait le bébé et le secouait comme une bouteille d’Orangina. Il le jetait en l’air pour le récupérer. C’était comme un jouet ». Et la mère qui était là quand elle ne fumait pas sur son lit ? « Laéticia lui demandait d’arrêter et lui, répondait : t’inquiète pas je sais très bien ce que je fais ». Tellement bien qu’il a renvoyé vertement les assistantes sociales sonnant à la porte du couple à la suite de suspicion de maltraitance. L’une d’elles a confessé un peu gênée » bien sûr après ce qui s’est passé j’ai culpabilisé il aurait fallu agir différemment et retirer en urgence l’enfant ». Peut-être même dès lors qu’une voisine avait téléphoné au 119 deux mois avant les faits pour manifester de sa grande inquiétude. Reprise des débats à 9 h 30.
http://www.leprogres.fr/rhone/2012/10/25/venissieux-un-temoin-accable-le-pere-du-bebe-secoue-et-handicape-a-vie
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