La méthode corse...
Le procureur Philippe Romanello a évoqué tant la disproportion entre les faits et leur cause que l'imbécilité d'une telle «méthode corse». Considérant que le «trouble a l'ordre public est immense» et que l'on ne «peut accepter que l'Aude soit un Western», il a requis 2 ans de prison dont 1 ferme. Par ailleurs, le magistrat s'est inquiété du fait qu'un véritable arsenal a été retrouvé au domicile du prévenu (notre édition d'hier). «Qu'est ce c'est que cette fascination pour les armes ? On va pas à la chasse aux éléphants dans le Carcassonnais», a-t-il lancé. Et d'annoncer que des suites judiciaires sont à prévoir concernant ces armes (dont 8 de «guerre»).Le défenseur de J.G., Me De Rinaldo a plaidé sur la base de la personnalité de son client : un bon père, travailleur, sans histoire, repenti et «soulagé d'avoir été pris». L'avocat a aussi dit ses «inquiétudes pour la suite», tant pour son client que pour ses proches. Prison ou non.
Le tribunal a finalement prononcé une peine de 24 mois de prison, dont deux ferme et n'a pas décerné de mandat de dépôt. La réaction des victimes et de leur entourage a été particulièerement violente à l'énoncé de la décision. J.G. a quitté le Palais par une porte dérobée et sous escorte. De nombreux gendarmes et policiers ont été mobilisés pour maintenir le calme et le prévenu a été mis à l'abri par les militaires, tandis que hors d'elles, les parties civiles annonçaient une vengeance terrible à l'encontre de J.G., de son épouse, de ses enfants et sa maison...
http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/28/1524363-carcassonne-le-tireur-de-berriac-evite-la-prison.html
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