La cour d'assises du Nord devrait rendre vendredi en fin de
journée son verdict dans le procès de la mère
et du beau-père de la petite Typhaine,
jugés depuis lundi pour le meurtre de la fillette de 5 ans qu'ils avaient
camouflé pendant six mois en pseudo disparition. Après les plaidoiries des
parties civiles jeudi après-midi, l'avocat général devait faire son réquisitoire
à la reprise de l'audience vendredi à 9h à l'encontre d'Anne-Sophie Faucheur et
Nicolas Willot, respectivement 26 et 27 ans, qui reconnaissent les sévices
infligés pendant plusieurs semaines à l'enfant, mais nient avoir voulu la tuer.
Ils encourent pour cela la peine maximum, la réclusion criminelle à perpétuité.
La cour devrait faire connaître sa décision vendredi en fin de journée, à
l'issue des plaidoiries des avocats de la défense.
Les accusés, qui avaient montré à la France entière le visage d'un couple éploré par la disparition de la fillette en juin 2009, avaient été rapidement soupçonnés par les enquêteurs. Ils avaient fini par craquer en garde à vue et avouer le décès de la fillette près de six mois plus tôt. Enterré nu, le corps de l'enfant martyr avait été retrouvé sur les indications de son beau-père dans une forêt de la banlieue de Charleroi (Belgique), portant malgré son état de décomposition avancé de multiples traces de violences corporelles. Son autopsie n'avait cependant pas pu établir la cause exacte de la mort de Typhaine.
Devant les jurés, les accusés ont livré un récit glaçant de ses dernières heures. Une succession de coups de poings, de pieds, la mère allant jusqu'à chausser une paire de baskets pour frapper sa fille plus durement, suivie d'une douche froide et du décès de Typhaine dans un bac de douche. Parties civiles dans ce procès, le père de Typhaine et sa famille qui ont élevé l'enfant jusqu'à son enlèvement par sa mère quelques mois avant son décès, ont ému la salle d'audience en exigeant des réponses des accusés sur ce déferlement de violences.
Les accusés, qui avaient montré à la France entière le visage d'un couple éploré par la disparition de la fillette en juin 2009, avaient été rapidement soupçonnés par les enquêteurs. Ils avaient fini par craquer en garde à vue et avouer le décès de la fillette près de six mois plus tôt. Enterré nu, le corps de l'enfant martyr avait été retrouvé sur les indications de son beau-père dans une forêt de la banlieue de Charleroi (Belgique), portant malgré son état de décomposition avancé de multiples traces de violences corporelles. Son autopsie n'avait cependant pas pu établir la cause exacte de la mort de Typhaine.
Devant les jurés, les accusés ont livré un récit glaçant de ses dernières heures. Une succession de coups de poings, de pieds, la mère allant jusqu'à chausser une paire de baskets pour frapper sa fille plus durement, suivie d'une douche froide et du décès de Typhaine dans un bac de douche. Parties civiles dans ce procès, le père de Typhaine et sa famille qui ont élevé l'enfant jusqu'à son enlèvement par sa mère quelques mois avant son décès, ont ému la salle d'audience en exigeant des réponses des accusés sur ce déferlement de violences.
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