En cause, pour l’avocat parisien, la qualification pour laquelle Bardon est mis en examen. D’abord ouverte pour « viol suivi de meurtre », cette enquête a abouti à une qualification d’« enlèvement suivi de mort » pour le père de famille de 40 ans. « Une fois, on lui dit
La jeune banquière avait eu le temps d’appeler les sapeurs-pompiers avant d’être tuée, et sur l’enregistrement de son téléphone, plusieurs voix masculines ont été repérées. « C’est un morceau qui dure vingt secondes, et de mauvaise qualité : on ne peut absolument rien reconnaître », pour Grégoire Lafarge, qui dénonce par ailleurs le peu de crédibilité de l’expert. Avec son confrère Stéphane Daquo, il a donc demandé la nullité de cette pièce déterminante : en tout, cinq personnes reconnaissent la voix de Bardon, dont l’ex-compagne de Grégory Wiart, l’homme qui a été identifié grâce à une trace ADN – mais il est décédé accidentellement quelques mois après le meurtre d’Élodie Kulik.
Le seul qui cadre
« Je comprends la souffrance de ce pauvre M. Kulik, dit encore Me Lafarge, mais cela n’autorise pas tous les procédés ! » L’avocat du papa de la victime, Me Didier Robiquet, ne semble guère s’émouvoir de tout cela : « On nous dit que l’expert est nul, que les auditions sont nulles, que le juge est partial… Je m’y attendais depuis l’interpellation de Willy Bardon : j’avais prévenu mon client. »Me Robiquet préfère retenir ce qu’il a appris du suspect : « C’est le seul personnage qui cadre avec les faits, il est odieux avec les femmes, et… cinq personnes le reconnaissent ! »
La chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Amiens rendra sa décision le 15 octobre sur ces demandes de nullité.
http://www.lavoixdunord.fr/region/elodie-kulik-decision-le-15-octobre-sur-les-demandes-de-ia0b0n1550215
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire