Le père de Natacha Mougel s'était déjà adressé une première fois à Alain Penin pendant son témoignage : "Penin, regarde-moi !". Des propos qui lui avaient valu un rappel à l'ordre de la présidente de la cour : "Monsieur, s'il vous plaît, vous pouvez parler à la cour?". "Cela fait quarante mois que j'essaie de comprendre l'incompréhensible. Si j'ai ce courage d'être devant vous c'est pour essayer d'apporter une petite contribution afin de réfléchir au fonctionnement de la justice", a-t-il dit au début de son discours.
Il se prend pour le maître du monde"
"C'était viscéral (de m'adresser à l'accusé)", a ensuite réagi face à la presse Yves Mougel. "Je voulais le confondre, lui montrer qu'il n'impressionne personne. Il se prend pour le maître du monde. Vous avez pu voir à quel point il a pu déjouer les psychiatres". En détention provisoire depuis le 8 septembre 2010, Alain Penin a déjà été condamné en février 2006 par les assises des Hauts-de-Seine à 10 ans de réclusion criminelle pour le viol en mai 2004 d'une femme dans la région parisienne. Il avait bénéficié d'une libération conditionnelle en septembre 2009. Sa victime est venue témoigner à la barre cette semaine.
Agé de 42 ans, il est accusé d'enlèvement et de séquestration avec actes de torture et de barbarie, tentative de viol avec arme, le tout en état de récidive, et homicide volontaire. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Les débats ayant avancé plus rapidement que prévu, le réquisitoire est désormais attendu en ce début d'après-midi. Le verdict pourrait tomber dans la soirée.
Agé de 42 ans, il est accusé d'enlèvement et de séquestration avec actes de torture et de barbarie, tentative de viol avec arme, le tout en état de récidive, et homicide volontaire. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Les débats ayant avancé plus rapidement que prévu, le réquisitoire est désormais attendu en ce début d'après-midi. Le verdict pourrait tomber dans la soirée.
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