Le président Castoldi et le procureur Vandermaesen ont donc usé de leurs forces conjuguées pour obtenir le début d’une parole. "J’ai commencé à craquer à cause de ses pleurs. Ça faisait trois jours qu’elle ne mangeait pas. C’est pas que je l’aime pas. Je me suis énervée
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jeudi 5 juin 2014
La mère martyrisait son bébé de 10 mois
Elle est sèche de mots. Sèche d’aveux. Difficile de faire parler Sandra, cette mère de 21 ans. Difficile de lui faire dire comment elle a pu en arriver là. Des blessures, des morsures sur les chevilles de sa fille de 10 mois, des gifles répétées, des griffures au visage et une double fracture du poignet.
Le président Castoldi et le procureur Vandermaesen ont donc usé de leurs forces conjuguées pour obtenir le début d’une parole. "J’ai commencé à craquer à cause de ses pleurs. Ça faisait trois jours qu’elle ne mangeait pas. C’est pas que je l’aime pas. Je me suis énervée!" glisse Sandra.
Ensuite, elle évoque le cas de son compagnon qui n’était pas souvent là. Elle affirme qu’il n’était pas au courant. A-t-elle voulu lui faire mal en blessant sa fille ? Mais comment a-t-il pu ne pas se douter, quand on voit les images du visage meurtri d’Inès ? Aux médecins, elle avait dit que l’enfant s’était blessée avec ses jouets dans son lit. C’est l’hôpital d’Aubagne qui a prévenu la police.
Triste affaire qui s’est achevée par la garde à vue de Sandra, à La Ciotat et son incarcération le 26 octobre 2013. Depuis, on n’a rien trouvé de mieux que de la mettre en cellule avec une autre détenue, qui a "planté" son fils…
Sandra aurait été maltraitée dans son enfance. Mais de cela, elle ne dit rien non plus. Au nom de l’enfant, représentée par l’Association des victimes d’actes de la délinquance, Me Pascale Albenois évoquera "un bébé très abîmé". Le procureur estimera que "l’important est de renouer le lien cassé mère-fille". Il a réclamé 2 ans de prison, dont 10 mois ferme.
L’avocat de la mère, Me Jean-Pascal Serve, dressera l’inventaire de tout "ce qui est porteur d’espoir". "Je ne me pardonnerai jamais ce que j’ai fait", a juste soufflé Sandra au terme des débats.
Le tribunal lui a infligé 2 ans de prison, dont un an ferme. Le reste est assorti d’un sursis avec mise à l’épreuve avec obligation de travailler, de se soigner et de fixer sa résidence en un lieu précis. Inès est aujourd’hui placée en famille d’accueil.
http://www.laprovence.com/actu/faits-divers-en-direct/2908045/la-mere-martyrisait-son-bebe-de-10-mois.html
Le président Castoldi et le procureur Vandermaesen ont donc usé de leurs forces conjuguées pour obtenir le début d’une parole. "J’ai commencé à craquer à cause de ses pleurs. Ça faisait trois jours qu’elle ne mangeait pas. C’est pas que je l’aime pas. Je me suis énervée
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