Interrogé ce mardi matin, au deuxième jour de son procès devant les assises de la Charente, Christian Rouffet s'est à nouveau défendu d'avoir voulu tuer Stéphane Conan, soutenant la thèse d'un tir accidentel. La victime avait été abattue d'un coup de fusil en pleine tête le matin du 19 juin 2012, à La Rochefoucauld.
Une défense mise à mal par la présidente Katell Couhé, laquelle a rappelé à l'accusé qu'il avait méthodiquement passé un sac-poubelle sur la tête de la victime pour éviter l'écoulement du sang, traîné le corps dans une voiture dans une voiture avant de l'abandonner dans les bois de Rancogne. Aux gendarmes qui avaient remarqué des traces rougeâtres dans le coffre de la voiture peu après son interpellation, Christian Rouffet avait prétendu qu'il s'agissait de "sang de lapin".
"Pour quelqu'un qui a commis un geste accidentel, n'est-ce pas le comportement d'un tueur ?", interroge la présidente. "J'aurais dû dire que c'était du sang humain, que Stéphane Conan était décédé... Je pensais que jamais la gendarmerie me croirait", bredouille l'accusé, finissant par reconnaître avoir "voulu gagner un peu de temps": "J'avais peur de dire la vérité."
http://www.sudouest.fr/2014/10/14/saint-genes-de-castillon-33-cambriolee-sept-fois-en-six-ans-1703960-3109.php
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire