Les faits se seraient déroulés entre le 1er janvier 2005 et le 26 février dernier, date à laquelle la malheureuse, avec l’aide d’une voisine, est parvenue à s’enfuir de son domicile situé rue Paul-Petit à Reims, et à rejoindre la région parisienne où elle a finalement décidé de déposer une plainte… avant de la retirer.
Ce qu’elle avait déjà fait après les événements du 17 octobre 2013 : ce jour-là, accompagnant ses enfants à l’école, son compagnon l’avait, selon elle, étranglée, et laissée inanimée sur la voie publique ; avant de l’empêcher, jusqu’à leur séparation, d’avoir des contacts avec le monde extérieur… Mais cette fois, le ministère public a décidé de se saisir de l’affaire.
À bout, la jeune femme a tenté de se suicider
Placé en garde à vue, l’homme, né en 1989, n’a pas reconnu les faits, qui auraient débuté en même temps que la relation du couple, en 2005. Selon le dossier pourtant, depuis le départ, il aurait frappé sa dulcinée, qui se serait « accommodée » de la situation, jusqu’à faire des enfants avec lui, pensant que sa vie serait ainsi un peu plus rose…Mais rien n’a cessé et l’enfer a continué.
En 2007, à bout, la jeune femme, alors âgée de 18 ans, avait même tenté de se suicider en sautant d’un pont. Un acte désespéré qui l’a laissée handicapée à près de 80 %.
Présenté vendredi après-midi au parquet en vue d’une comparution immédiate pour répondre de violences conjugales, l’homme a fait un malaise devant le juge. Conduit à l’hôpital sous bonne escorte, il est revenu au palais de justice vers 17 heures, son état ne nécessitant pas d’hospitalisation. Mais trop tard pour être jugé.
Il a été placé en détention provisoire dans l’attente de son procès prévu demain.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/un-mari-au-tribunal-pour-avoir-martyrise-sa-femme-9-ia0b0n436868
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