Avant que la cour d'assises des mineurs des A.M. ne se retire vendredi matin pour délibérer, Cyrille Mbarga, le violeur de Marion, a la parole en dernier.
Tout le monde s'attend aux ultimes excuses de circonstance, sincéres ou non, envers la jeune étudiante de 17 ans que le Français d'origine camerounaise a enlevé, séquestré et agressé sexuellement à plusieurs reprises.
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Mais des quatre jours de débats, l'accusé a visiblement retenu autre chose. Il se lève pour une brève déclaration: "Ben... cette affaire m'aura permis de renouer avec ma mère". En colère contre son fils, la maman a refusé de le visiter en détention.
Elle a rompu tout contact depuis novembre 2012. Lors de sa déposition mercredi à la barre, Cyrille a subitement perdu son impassibilité et s'est mis à pleurer. Lui lançant entre deux sanglots: "Je regrette ce que j'ai fait. J'ai peut-être un problème"
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Contre ce "prédateur sexuel récidiviste", l'avocate générale Parvine Derivery a requis jeudi la réclusion à perpétuité. "Cette peine maximale" soutient vendredi son avocat Me Fabrice Scifo, "est réservée aux assassins d'enfants".
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Actuellement en délibéré, les jurés populaires vont devoir répondre à 46 questions relatives à Mbarga et à deux complices mineurs au moment des faits. Leur verdict est attendu en début d'après-midi.
http://www.nicematin.com/nice/assises-les-derniers-mots-etonnants-du-violeur-de-marion.2057210.html
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