Jugé hier, à Marseille, le policier qui conduisait, Pascal Josso, 39 ans, ouvre son propos par de plates excuses adressées à la victime "pour les blessures physiques et psychologiques qu'elle a endurées". L'interrogatoire du président Fabrice Castoldi se mue alors en un inventaire à la Prévert de ce qu'il est conseillé de faire si on veut être renvoyé de la police. Un des quatre policiers a disparu.
Conduite d'un véhicule à une vitesse excessive
D'autres tentent de les "exfiltrer". Et Pascal Josso, le mis en cause, qui répond des blessures involontaires en état d'ivresse manifeste et de conduite d'un véhicule à une vitesse excessive, se retranche derrière la traversée d'un enfant qu'il aurait voulu éviter, mais nul témoin n'a vu. Et puis, il est rentré chez lui... Personne n'a eu la présence d'esprit de le maintenir sur les lieux. Singulière gestion d'un accident grave de la circulation."Je pars parce que j'étais vraiment pas bien. J'étais extrêmement choqué", argue le prévenu à la barre. Il aurait alors bu quelques whiskies à son domicile. Quand on se décidera à prendre la mesure de son alcoolémie, il affichera 0,74 mg par litre d'air expiré. "Vous savez gérer votre stress, s'étonne pourtant le président. Vous avez 18 ans d'exercice professionnel !" Le policier suspendu a repris ses fonctions le 13 mai. Le procureur a réclamé contre lui 8 à 12 mois de prison avec sursis, l'annulation de son permis et 250 euros d'amende. Jugement le 23 juin.
http://www.laprovence.com/article/actualites/3443526/proces-a-marseille-le-policier-avait-cause-un-accident-en-etat-divresse.html
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