vendredi 24 juillet 2015

Un butin de 110.000 euros en pillant... les machines à café ?

Le tribunal correctionnel de Nanterre juge vendredi un ancien salarié d'une société de gestion de distributeurs de boissons. L'homme, bien que licencié par son employeur, est accusé d'en avoir profité pour dérober plus de 110.000 euros dans des machines à café.
C'est un stratagème finement élaboré qui se serait presque avéré payant sans un banal contrôle routier qui tourne mal. Un homme de 39 ans comparaît ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Nanterre pour avoir dérobé près de 113 000 euros dans des distributeurs de boissons et machines à café.
 
Licencié fin 2014 par son employeur, il avait malgré tout conservé le véhicule, la tenue et surtout le badge ouvrant les machines. Tandis que les employés discutaient autour d'un café, l'homme venait en faisant croire qu'il réapprovisionnait les appareils appartenant à ses anciens clients d'Ile-de-France. Et il en a profité pour ramasser la monnaie. Au total, 27 vols présumés qui lui ont permis d'amasser son butin de centimes.
 
Un banal contrôle routier qui tourne mal
 
Mi-avril, son ancien employeur, la NSEDA située à Asnières (Hauts-de-Seine), avait déposé plainte après avoir constaté différents vols et une baisse notable de ses recettes. Malgré des appareils bloqués, l'ancien salarié avait continué ses agissements "en dégradant les automates".
Une routine bien installée qui aurait pu perdurer sans un coup de stress de l'arnaqueur. Alors qu'il était arrêté pour un anodin contrôle routier dans Paris fin avril, l'homme a perdu son sang-froid et a foncé sur les deux policiers en voulant prendre la fuite. Interpellé et incarcéré, il a ensuite été interrogé dans le cadre de l'enquête sur le pillage des distributeurs. A son domicile, les enquêteurs ont découvert une partie du magot en petites pièces. Et l'accusé, qui nie les faits, possède de sacrés antécédents avec déjà 68 dossiers judiciaires dans lesquels il apparaît.
 

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