Dans le box des prévenus, entouré par un gendarme de chaque côté, G.B., 31 ans, a l'air hébété et le regard perdu. Sur un banc du public, sa compagne, A.R., ne le regarde pas et a décidé de ne pas se constituer partie civile.
Le trentenaire est présenté en comparution immédiate pour coups et blessures, au visage notamment, sur sa concubine dont un ou plusieurs coups de pied. G.B. nie ce dernier élément, a contrario des autres coups portés expliquant que c'est une dispute qui a dégénéré sous l'emprise de l'alcool et de la chaleur.
En effet, «une chamaillerie», comme le notifient plusieurs fois l'accusé, sa compagne et même la présidente, aurait éclaté au sein du couple alors que celui-ci s'apprêtait à sortir.
Ladite «chamaillerie» a vite tourné en dispute qui s'est soldée par une bagarre entre G.B. et A.R., le tout empiré par les effets de quelques boissons alcooliques peut-être pas consommées avec la modération de rigueur.Car il est spécifié devant la cour, que les deux amants souffrent de problèmes d'alcoolisme.
En outre, G.B. a souffert par le passé de nombreuses addictions aux drogues, même dures, et qu'il suit actuellement un traitement. Alors que la présidente lui demande s'il a quelque chose à ajouter, celui-ci présente ses excuses tout en demandant un traitement pour son addiction à l'alcool.
Après les délibérations, la présidente a condamné à un an d'emprisonnement ferme, six mois de sursis avec obligation de soins, mise à l'épreuve de deux ans et mandat de dépôt. Un jugement qu'avait requis, un peu plus tôt, le procureur.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/07/10/2141548-violences-conjugales-un-an-de-prison-ferme.html
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