Un peu moins de trois ans après le décès par étranglement de Julien Fossard, un Landais de 29 ans qui donnait dans le trafic de cannabis et dont le corps a été retrouvé calciné dans sa propre Fiat Punto incendiée, le 14 décembre 2012, sur un chemin forestier situé entre Soustons et Seignosse, les deux accusés devront en effet faire face à des preuves matérielles redoutables de leur implication dans cette fin sordide, une mort pour 3000 euros environ.
Si la qualification d'assassinat a été abandonnée, faute d'avoir pu prouver une réelle préméditation, toutes les clés ou presque du dossier se trouvent dans l'étude de la téléphonie. Un nouveau procédé redoutable a notamment été utilisé pour tracer qui avait pu être en contact avec Julien Fossard, quand et où.
Sur le même sujet : A Soustons, le crime n’était pas parfait…
Cette technique de géolocalisation est (entre autres) venue mettre à mal la défense d'un des deux accusés qui pensait s'en sortir grâce à un SMS dans lequel il s'inquiétait de ne pas voir arriver la victime. Problème : il était environ 20 heures, et à cette heure-ci son destinataire gisait sans doute déjà à ses pieds.Une bourde énorme a également été réalisée par l'un des deux, avec un paiement avec sa propre carte bancaire du plein de la Fiat Punto et d'un bidon d'essence qui servirait à incendier la tombe à quatre roues. Du sans-plomb, idéal pour la Fiat, mais pas pour le vehicule diesel qu'il possédait...
Autre détail terrible, les enquêteurs estiment que le lieu de l'abandon de la voiture, et donc du corps, a été trouvé depuis l'appartement où Julien Fossard a été tué, via une recherche Google Map, sorte de carte interactive sur Internet.
Le verdict est attendu mercredi soir prochain.
http://www.sudouest.fr/2015/09/24/assises-des-landes-a-soustons-le-crime-etait-loin-d-etre-parfait-2133037-3564.php
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire