A l’énoncé de la décision, l’accusée a très mal réagi. S’en prenant aux jurés, elle a lancé : « Si demain, je me suis suicidée, ça pèsera sur votre conscience. Vous devriez avoir honte ! »
Depuis lundi matin, cette ancienne conseillère commerciale du secteur bancaire a tenté d’expliquer son geste à la cour. Conçue sous la contrainte avec un homme que sa mère dit « n’avoir jamais aimé », la petite Méline présentait des lésions au cerveau dès sa naissance.
Dupont-moretti "elle a tué sa fille mais elle n’est pas une meurtrière. On ne peut pas inscrire ça sur un casier judiciaire" #meline
— Céline Bruneau (@celinebruneau) 15 Septembre 2015
Sa mère a alors arrêté de travailler pour lui consacrer tout son temps. « Le handicap, c’est sept jours sur sept et il n’y a pas de repos. Même si le geste est affreux, terrible, je ne l’ai pas perçu comme ça. C’était un geste d’amour. Je ne voyais pas d’autre issue heureuse », a expliqué la mère, lucide, mais souvent prise de sanglots à l’évocation de sa fille.
« C’était un acte d’amour »
Installée à Saint-Malo depuis quelques mois après avoir passé toute sa vie à Paris, la mère ne supportait pas l’idée de voir sa fille prise en charge dans un établissement spécialisé. Un conflit avec l’agence immobilière censée effectuer des travaux dans la maison a également précipité la mère dans un stress quotidien. « Elle a tout fait pour que sa fille soit heureuse. Elles avaient atteint le summum tellement elles étaient fusionnelles. Ma fille ne voyait pas d’issue. Je ne peux pas dire qu’elle l’a tuée. Elle a supprimé la vie. C’était un acte d’amour », a quant à elle témoigné la mère de l’accusée à la cour.http://www.20minutes.fr/rennes/1687159-20150915-infanticide-saint-malo-mere-ira-prison
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