Cette nouvelle expertise a été réalisée à la demande de l'avocate d'Omar Raddad, Me Sylvie Noachovitch, s'appuyant sur une loi du 20 juin 2014 visant à assouplir les conditions de révision d'un procès. A la suite de sa requête, de nouveaux prélèvements ont été effectués sur deux portes et un chevron qui se trouvaient sur la scène de crime. C'est sur ces deux portes qu'avaient été écrites les inscriptions "Omar m'a tuer" et "Omar m'a t" avec le sang de la victime.
Elles seront analysées "dans les mois qui viennent"
Ces traces n'ont pas encore été exploitées et doivent l'être "dans les mois qui viennent", selon le parquet. Ce dernier souligne qu'il convient de "rester extrêmement prudent quant aux identités génétiques recueillies sur ces traces", qui "peuvent provenir des protagonistes de l'affaire tout autant que de manipulations ultérieures aux faits". Ces traces devront être comparées au Fichier national automatisé des empreintes génétiques. Me Noachovitch espère qu'elles permettront de découvrir qui est le "véritable" meurtrier.
Condamné en 1994 à 18 ans de réclusion criminelle pour le meurtre le 23 juin 1991 à Mougins de Ghislaine Marchal, riche veuve d'un équipementier automobile, dont il était le jardinier, Omar Raddad espère obtenir la révision de son procès. Il n'a eu de cesse de clamer son innocence. Il en veut pour preuve deux empreintes ADN retrouvées sur les lieux du crime et qui ne correspondent pas aux siennes. La justice a cependant refusé en 2002 un nouveau procès. Omar Raddad a bénéficié d'une libération conditionnelle le 4 septembre 1998, après une grâce présidentielle partielle de Jacques Chirac.
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