Mais, au milieu de ce programme habituel pour une cour d’assises, un événement extérieur s’est invité dans les débats.
Me Vernay, avocate de deux jeunes hommes, dont un mineur, s’est insurgé contre la publication d’une information par le site de nos confrères du Point.
Une information selon laquelle plusieurs accusés, dont un au moins serait mineur, auraient posté sur Facebook des photos d’eux depuis leur cellule.
Les profils Facebook concernés ont été fermés
Sur l’une d’entre elles, on voit, par exemple, un jeune homme en caleçon dans une piscine gonflable remplie d’eau et de mousse dans une cellule.De même, l’article en question fait aussi référence à des propos tenus sur ces mêmes réseaux sociaux par un accusé qui aurait écrit « Des erreurs ont troublé mon passé mais je ne regrette rien de tout ce que j’ai fait. »
Lors de l’audience, Me Vernay aurait regretté que le procès se fasse désormais en dehors de la salle d’assises, conséquence pourtant prévisible du huis clos prononcé mardi matin.
Me Segard, qui défend avec elle un mineur dans cette affaire, a regretté que les informations ainsi lancées « sont désormais invérifiables, parce que les profils Facebook ont été fermés. »
Du côté de la partie civile, Me Szpiner s’est bien gardé de gloser sur cette question : « Pour l’instant, ce n’est pas dans le débat. Si des éléments devaient être versés, nous les examinerions. »
http://www.ledauphine.com/faits-divers/2015/11/04/facebook-s-invite-au-huis-clos
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