vendredi 26 février 2016

Histoires à la barre

Il frappait son amie enceinte avant de proférer des menaces de mort. Le prévenu est un jeune homme de 19 ans, Aurélien, cheveux ras, qui porte un sweat-shirt à capuche. Il comparaissait mardi devant le tribunal correctionnel de Montauban pour des faits remontants pour les plus récent au 15 décembre 2015, à Grisolles. Séparé de son ex petite-amie de 17 ans avec laquelle il a eu un enfant, il est accusé de violences habituelles entre décembre 2014 et décembre 2015 sur cette dernière, alors que celle-ci était enceinte. Gifles, strangulations, coups dans le ventre… Puis le 15 décembre dernier, il se présente au domicile de la mère de son ex avec un couteau, et menace de mort le nouveau petit-ami de la victime en déchirant l'un de ses vêtements. Si le procureur Chaumeton comprend «l'angoisse de devenir parent à cet âge», elle souligne «l'immaturité» du prévenu, et demande lors de son réquisitoire «un recadrage pour cet homme pas encore condamné, mais pas excusable». L'avocat de la défense a souligné «la situation encore plus difficile pour un jeune de 19 ans de devenir père, ainsi qu'une prise de conscience de l'accusé», qui a d'ailleurs reconnu les faits. Le tribunal l'a condamné à 6 mois de prison avec sursis assortis d'une mise à l'épreuve, avec obligation de soins, obligation de justifier une recherche d'emploi et obligation de participation à un stage de sensibilisation aux violences conjugales.
« Montauban >son fusil de chasse se retrouve dans les mains de son fils de dix ans. Samuel F. et Jonathan L. sont deux cousins résidant à Montauban. Le premier est poursuivi pour cession le 15 novembre dernier d'une arme de catégorie D-1, à savoir un fusil de chasse, sans demande d'enregistrement auprès de la préfecture. Le deuxième pour acquisition de cette même arme, et soustraction par un parent à ses obligations légales compromettant la santé, et la sécurité de son enfant. Samuel, titulaire d'un permis de chasse, cède donc son arme à Jonathan qui ne possède pas encore le permis. Quelques temps plus tard, une patrouille de police municipale découvre que le fils de Jonathan est en possession de l'arme chargée. Le premier prévenu est condamné à 500 euros d'amende. Le deuxième, avec de plus lourdes charges, écope de trois mois de prison avec sursis, 500 euros d'amende et confiscation de l'arme en question»
http://www.ladepeche.fr/article/2016/02/26/2284829-histoires-a-la-barre.html

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