Le conducteur russe insulte les gendarmes
Celui-ci prend la fuite, sème temporairement les gendarmes et stationne son véhicule qu'il quitte rapidement. Interpellé alors qu'il est à pied, une nouvelle fois il conteste l'action des forces de police. La suite pour lui est un grand classique, insultes, menaces de mort et de brûler la gendarmerie, tout y passe. Les charges sont lourdes : refus d'obtempérer, conduite sans permis, défaut d'assurance, refus de se soumettre aux diverses vérifications et dépistages obligatoires après infractions délictuelles ; examens d'alcoolémie et de stupéfiants, et refus de se soumettre aux relevés signalétiques (empreintes, ADN…) Présenté une première fois, en comparution immédiate, le 1er novembre, il refuse d'être jugé ce jour-là, souhaitant bénéficier d'un délai pour préparer sa défense. Et ce temps de préparation il le passe à la prison de Seysses.Des explications qui ne convainquent pas
Le jour du jugement, le 15 décembre, il paraît plus serein. «Vous vous êtes miraculeusement assagi», argue la procureure. «Vous insultiez tout le monde au cours du déferrement». Ce qui amène le prévenu à dire : «Le fait d'aller en prison ça m'a fait réfléchir. J'étais en colère. Je n'avais pas eu le droit de garde. Je n'ai pas vu mon fils depuis 6 ans». «Face à ce genre de comportement, la réponse pénale doit être stricte» précise la procureur qui requiert une peine de prison ferme pour «intégrer la règle», précise-t-elle.Le tribunal prononce la confiscation du véhicule et une amende de 200 euros pour le défaut d'assurance. Le prévenu devra verser la somme de 2 fois 500 euros aux deux gendarmes qui se sont constitués partie civile.
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