Le CHU comme seul responsable
L’information rapportée par le Télégramme évoque des faits remontant à l’année 2009. Une mère de famille de 29 ans doit interrompre sa grossesse en raison d’une «embryopathie d'origine génétique».Licenciée en mai 2012, car jugée inapte à l’exercice de ses fonctions, la victime subit également un traitement quasi quotidien avec un régime alimentaire très strict. Le couple, lui, a décidé de ne pas avoir d’autres enfants du fait de cette expérience traumatisante.
L’ensemble de le famille indemnisée
De surcroît, le CHU doit verser 15 612 euros à sa patiente afin d’indemniser sa perte de salaire. A cela s’ajoutent 17 000 euros pour les factures d'aide à domicile, d'aide-ménagère pendant la période d'hospitalisation mais aussi pour le remboursement d’une partie des frais de transport de l'époux et les services d'un médecin conseil. Son évolution professionnelle étant limitée, le tribunal a évalué le préjudice à 30 000 euros. La patiente touchera également 40 000 euros pour ses souffrances et 32 000 pour la lourdeur quotidienne de ses soins. Le couple touchera 16 000 euros et leur fils 15 000 euros pour préjudice moral. Enfin, 5 000 euros seront versés aux parents de la patiente pour leurs déplacements tandis que le CHU doit verser 359 272 euros à la CPAM du Finistère et 1500 euros pour les frais de justice.Résultat : 170 618 euros pour la famille, 359 272 pour la CPAM et 1500 euros pour les frais de justice soit un total de 531 390 euros à verser.
http://www.ladepeche.fr/sante/actu-sante/
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