samedi 21 janvier 2017

Meurtre de Christelle Blétry : le procès de Pascal Jardin débute ce lundi 23 janvier

Le procès de Pascal Jardin devant les assises de Saône-et-Loire débutera ce lundi 23 janvier 2017 à Chalon-sur-Saône. Il comparaît pour le meurtre de Christelle Blétry, dont le corps avait été retrouvé poignardé à de multiples reprises sur un chemin de Blanzy. C'était en décembre 1996.
C'est un quinquagénaire qui va se présenter devant la cour d'assises. Un quinquagénaire qui nie toute implication dans le meurtre de Christelle Blétry. Pascal Jardin a pourtant été rattrapé par la justice en 2014, dix-huit ans après les faits, confondu par son ADN.

Le combat d'une mère


Dans les premiers temps de l'enquête, aucune piste ne débouche. Les policiers ne parviennent pas à déterminer qui la jeune femme aurait pu croiser dans les rues de Blanzy alors qu'elle rentrait chez elle après une soirée chez des amis en pleine de vacances de noël.
L'autopsie permet, en revanche, de conclure que le meurtre a été particulièrement sauvage. La victime portait plus de 100 coups de couteau. Mais la mère de Chistelle Blétry n'a jamais pu se résoudre à ce que le meurtre de sa fille reste sans réponse. Elle a fondé l'association Christelle et, avec ses avocats, elle n'a eu de cesse de demander de nouveaux actes aux magistrats pendant dix-huit ans. L'objectif était évidemment que le dossier ne soit pas refermé. D'autres familles de victimes la rejoignent dans son combat pour la justice.

L'ADN a parlé


C'est justement suite à de nouvelles expertises diligentées sur les vêtements de Christelle qu'une concordance est trouvée avec l'ADN de Pascal Jardin. En 2004, dix ans plus tôt, cet ouvrier agricole et père de famille avait tenté d'agresser sexuellement une jeune femme sous la menace d'un couteau à Chalon-sur-Saône. Il avait alors écopé d'une peine de prison et son profil génétique avait été enregistré au fichier national des délinquants sexuels. A sa sortie de prison, Pascal Jardin avait quitté la Bourgogne pour emménager dans les Landes où il n'avait plus eu affaire à la justice.

Aveux et rétractation


Mais, un jour de septembre 2014, des enquêteurs se présentent à son domicile pour l'interpeller. En garde-a-vue, il reconnaît les faits qui lui sont reprochés et donne des détails ciconstanciés. Coup de théâtre quelques jours plus tard ! Devant le juge d'instruction, il revient sur ses aveux. Il affirme avoir eu une relation sexuelle consentie avec Christelle Blétry le soir de son meurtre mais nie l'avoir tuée.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/faits-divers/disparitions/les-disparues-de-saone-et-loire?r=bourgogne

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