mardi 24 janvier 2017

Nîmes : six mois pour menaces de mort sur son ex-compagne

L 'homme avait tenté de renouer contact avec son ex-compagne alors qu'il avait été condamné à ne plus rentrer en contact avec elle, ni s'approcher de son domicile.
"Tu vas voir ce que je vais te faire ! Je vais niquer ta mère et te poignarder à la sortie de chez toi, et ta fille je vais la récupérer à la sortie du collège, la mettre dans le coffre et la violer. Tu ne la reconnaîtras plus." Le ton est donné quand Jean-Pierre Bandiera, le président du tribunal correctionnel de Nîmes, énumère les différentes menaces que le prévenu aurait hurlées à l'encontre de son ancienne conjointe, lors d'une comparution immédiate, jeudi 19 janvier.
Alors qu'il avait déjà été condamné à plusieurs reprises pour des faits similaires, notamment, et avait été condamné à ne plus rentrer en contact avec elle, ni s'approcher de son domicile. "Je suis désolé, monsieur le juge. Je n'aurais jamais dû la voir mais c'était plus fort que moi. J'étais en bas de chez elle, juste pour discuter. C'est tout." "Elle a été votre concubine ?, demande le président. Et vous avez déjà proféré à son encontre, en 2015, des menaces et des insultes. Et là, les policiers vous ont découverts en train de tambouriner à coups de poings et de pieds sa porte d'entrée."
Pfff, mythos !, souffle le prévenu dans le box des accusés. C'est pas vrai, ils m'ont arrêté sur le chemin qui mène à chez elle. Et de toute façon, tout ce que je vous dirai, vous ne me croirez pas. On se revoyait depuis un moment. Vous n'avez qu'à vérifier mon téléphone portable. On se téléphonait pendant des heures. Et puis ce qu'elle dit, ce n'est pas vrai, j'ai jamais calculé sa fille, moi. Je l'ai insulté. Mais ça ne s'appelle pas des menaces et j'ai jamais dit tout ça sur sa fille. C'est juste que, là, on s'est disputé, c'est tout."
Dans un haussement de sourcils, le juge s'étonne ensuite de son retour à Nîmes alors qu'il vivait en région parisienne à la suite de sa première condamnation de 2015."Je me suis blessé au doigt et j'en ai profité pour venir visiter ma famille et mes amis." "Et bien il aurait été judicieux de rester là-bas. Vous ne seriez pas là aujourd'hui."

Récidiviste

Le procureur rappelle, de son côté, les diverses condamnations du prévenu avant d'insister sur "les éléments accablants. Je pense qu'aujourd'hui il n'a plus le droit à la clémence du tribunal pour ses actes. Je demande six mois d'emprisonnement". La défense poursuit de son côté en insistant sur "la relation tumultueuse et particulière que ces deux-là entretiennent depuis des années". Avant de demander "la relaxe pour son client". Après délibération, le tribunal le déclare coupable et le condamne à 6 mois de prison ferme et ordonne son maintien en détention.

http://www.midilibre.fr/2017/01/23/six-mois-ferme-pour-menaces-de-mort,1456539.php

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