lundi 29 mai 2017

Tati : L’avenir d’une marque mythique devant le tribunal de commerce ce lundi

Ce lundi 29 mai, le tribunal de commerce de Bobigny (Seine-Saint-Denis) doit commencer à étudier les dossiers de reprise des enseignes Tati.
  • En France et à l’étranger, l’entreprise compte 1.754 salariés qui craignent aujourd’hui pour leur emploi.
  • La marque Tati, créée en 1948, est avant tout une histoire de famille.
  • A bientôt 70 ans, l’enseigne Tati est en petite forme. La marque au vichy rose et blanc joue son avenir : ce lundi, les offres de reprises sont examinées par le tribunal de Bobigny. La marque pourrait y perdre son identité, une histoire construite sur une saga familiale.

    En 1948, à 33 ans, Jules Ouaki change de carrière : cet ancien officier radio dans un sous-marin des Forces françaises libres, Français d’origine tunisienne, décide d’aller tenter sa chance à Paris. Son idée ? Révolutionner le commerce en proposant des produits en vrac à ses clientes habituées aux tickets de rationnement. Pouvoir toucher la marchandise, la tester avant l’achat, c’est un vrai changement. Il choisit d’appeler cette boutique de 20 mètres carrés à Barbès « Tati », en hommage à sa mère, Esther, dont le surnom est Tita. La saga Tati est lancée, avec un slogan : « Tati, les plus bas prix ».
    Ce lundi 29 mai, le tribunal de commerce de Bobigny (Seine-Saint-Denis) doit commencer à étudier les dossiers de reprise des enseignes Tati.
  • En France et à l’étranger, l’entreprise compte 1.754 salariés qui craignent aujourd’hui pour leur emploi.
  • La marque Tati, créée en 1948, est avant tout une histoire de famille.
  • A bientôt 70 ans, l’enseigne Tati est en petite forme. La marque au vichy rose et blanc joue son avenir : ce lundi, les offres de reprises sont examinées par le tribunal de Bobigny. La marque pourrait y perdre son identité, une histoire construite sur une saga familiale.

    En 1948, à 33 ans, Jules Ouaki change de carrière : cet ancien officier radio dans un sous-marin des Forces françaises libres, Français d’origine tunisienne, décide d’aller tenter sa chance à Paris. Son idée ? Révolutionner le commerce en proposant des produits en vrac à ses clientes habituées aux tickets de rationnement. Pouvoir toucher la marchandise, la tester avant l’achat, c’est un vrai changement. Il choisit d’appeler cette boutique de 20 mètres carrés à Barbès « Tati », en hommage à sa mère, Esther, dont le surnom est Tita. La saga Tati est lancée, avec un slogan : « Tati, les plus bas prix ».

    Barbèshttp://www.20minutes.fr/paris/barbes/

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