dimanche 30 juillet 2017

Le cousin de Murielle Bolle raconte leur confrontation

Après leur confrontation infructueuse vendredi devant la justice, le cousin de Murielle Bolle, dont le témoignage concernant la soirée du 5 novembre 1984 après la mort du petit Grégory, a été déterminant fin juin, s’est confié à BFMTV.
S’il se dit serein, l’homme de 54 ans regrette un manque de dialogue pendant ce qu’il qualifie de « débat » : « La présidente me pose des questions, j’y réponds, j’y ai répondu, du mieux que j’ai pu et comme je pouvais », explique-t-il.
De son côté, Murielle Bolle, 48 ans, « me répondait par : ‘‘je ne sais pas’’, ‘‘je ne me souviens pas, je ne me souviens plus’’, ‘‘c’est un menteur’’ ». C’était les trois réponses que j’ai eues tout le débat », raconte le quinquagénaire.
L’un des avocats de Murielle Bolle l’aurait par ailleurs traité de mythomane pendant la confrontation, ce que le cousin de la belle-sœur de Bernard Laroche n’accepte pas : « Pour moi, c’est un imbécile, c’est quelqu’un qui n’est pas intelligent […] Je lui ai dit : ‘‘Monsieur, vous n’avez pas le monopole de la vérité. Vous dites que moi j’ai le monopole du mensonge et de la vérité mais vous, vous n’y étiez pas et moi, j’y étais’’.»

« Qui se fout du monde ? »

Le quinquagénaire précise qu’il a refusé de parler à l’avocat en question et s’adressera aux gendarmes. « J’ai donné quand même quelques éléments importants qui prouvent que Murielle, je la connaissais », insiste le cousin.
Les avocats de Murielle Bolle ont tenté de le prendre en défaut, en mettant en avant qu’il ignorait le nom du chien de cette dernière. « Je me souviens d’un cousin et d’une cousine mais je ne vais peut-être pas me souvenir d’un chien. Elle arrive à ne pas se souvenir d’un cousin. Elle se rappelle de mes sœurs mais elle ne se rappelle pas de moi alors que j’étais régulièrement là-bas. Qui se fout du monde ? »
Enfin, il tient à mettre au clair le rôle de son témoignage dans l’enquête : « Ça a été bien précisé que l’incarcération de Murielle ne tient pas à mon témoignage : aujourd’hui, quand vous avez un avocat qui prétend cela, ce monsieur-là met ma vie en danger. »
Vendredi, chacun est resté « sur ses positions », avait résumé le procureur général Jean-Jacques Bosc, ajoutant toutefois que le témoignage du cousin lui paraissait « crédible par rapport à d’autres éléments du dossier ».

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