Le bâtonnier du barreau de Poitiers, Thomas Drouineau, a dénoncé devant la presse "plus qu'une grogne, une véritable colère" contre cette "suppression, sans concertation". Les avocats déplorent d'avoir été prévenus de la "suppresion pure et simple de cette instance", au coeur de l'été.
Pour justifier la suppression de la 3e chambre civile, M. Hanouët, premier président de la cour d'appel, a mis en avant "une pénurie de moyens". "Les barreaux étaient au courant. Mais les efforts de réorganisation sont mal compris, et nous le regrettons", a-t-il déclaré à un correspondant de l'AFP. Le boycott des avocats est un "non événement", a-t-il ajouté.
De son côté, la cour d'appel justifie cette décision par une pénurie de magistrats et un apurement des procès d'assises dans certains départements que couvre cette instance. A terme, la cour d'appel précise qu'elle compte articuler la refonte de ses services autour de cinq pôles: civil, commercial, économique, social et pénal.
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