Le procès de trois hommes accusés de plusieurs braquages dans les départements de la Drôme et de l’Ardèche s’ouvre aujourd’hui, devant la cour d’assises de l’Ardèche, à Privas. En tout, au moins quatre jours d’audience sont prévus pour apprécier la culpabilité de Ludovic Oliva, Mellouk Rabah et Djamel Adouama.
Les trois hommes, âgés de 25, 43 et 53 ans, sont soupçonnés d’avoir commis une première série de braquages fin septembre 2006 : les 25, 26 et 27 à Montélimar (Buffalo Grill) et Bourg-lès-Valence. Une seconde les 3 et 4 novembre à Romans et Aubenas. Et une troisième à Romans, Montélimar, Saint-Péray, Guilherand-Granges, mais aussi Privas, Aubenas… les 23 et 24 novembre. Réputés dangereux, les accusés viennent tous les trois d’être jugés coupables par la cour d‘assises d’appel du Maine-et-Loire, de vol à main armée et de tentative d’homicide perpétrés en décembre 2000 dans une Banque postale à Bagneux. Sur les trois, deux purgent une peine de 30 ans de prison, le troisième de 15 ans.
Pour les braquages en Drôme-Ardèche, le trio reconnaîtrait la plupart des faits reprochés. À chaque fois, le mode opératoire aurait été sensiblement le même : les agressions ont lieu à visage découvert, avec armes de poing, et auparavant un véhicule est volé. Multirécidiviste, le trio sera jugé pour son implication à divers degrés dans une multitude de faits : le braquage le 23 novembre 2006 d’un fourgon de convoyeurs de fonds à Montélimar, le vol d’une voiture à Saint-Péray le même jour.
À Aubenas, le 24 novembre, c’est un magasin Champion qui aurait fait partie de leurs cibles. Cette fois-là, une employée avait été prise en otage puis ligotée. Toujours en novembre, ils auraient braqué la Banque postale de Pracomtal, à Montélimar. La guichetière avait alors eu une ingénieuse idée, celle d’incorporer au butin une liasse piégée (avec une capsule d’encre rouge à l’intérieur). Totalement maculés, les billets étaient inutilisables et avaient été abandonnés.
http://www.ledauphine.com/ardeche/2011/05/22/le-proces-du-gang-des-braqueurs-s-ouvre-a-privas
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