mercredi 11 mai 2011

Procès Clearstream en direct: Pour de Villepin et Rondot, il n'y a pas eu de complot

L'audience de ce mercredi est consacrée aux témoins. Parmi les témoins clefs, doit notamment parler le général Rondot...
16h53: Le général Rondot reprend son témoignageLe 17 juillet 2004, le général Rondot acquiert la conviction que les listings sont faux. Sa rencontre avec les services suisses a été déterminante, déclare-t-il.
16h45: La séance reprend
16h40: Le journaliste Edwy Plenel discute juste devant l'entrée de la salle de la cour d'appelMitraillé par les flashs, Dominique de Villepin entre dans la salle
16h29: La séance est interrompue pendant dix minutes.
16h25: Il n'y a pas que les gendarmes qui s'ennuient, Dominique de Villepin regarde les mouches voler. Son fils est dans la salle, il suit depuis le début de la journée la succession des témoignages.
16h15: Des avocats rentrent dans la salle. Il y a un qui fait manifestement des UV, il est orange.
16h09: «C’est une affaire d’Etat, mais cela ne veut pas dire que je suis un général d’Etat» répond le général à un avocat d’Imad Lahoud qui l’attaque. Rires dans la salle.

15h53: Les gendarmes s'ennuient...Sur les côtés et près des portes battantes, les gendarmes s'ennuient, regardent au plafond. Il n'y a pas toujours autant d'action qu'avant la suspension de séance, en fin de matinée, avec deux énergumènes éjectés hors de la salle.
15h50: Dans les carnets du général, se trouvent à plusieurs reprises le nom de Nicolas Sarkozy
«Jean-Louis Gergorin a parlé plusieurs fois de Nicolas Sarkozy, et c’est pourquoi c’est écrit dans mes documents "fixation sur Sarkozy"», ajoute le général.

15h47: L'avocat général dit que les carnets du général Rondot sont des documents de qualité. Il affirme croire en la véracité de ces documents.

15h35: On s'énerve à propos d'un mot écrit par le général Rondot dans ses carnets. Le mot en question: «Réelle» ou belle». Les avocats s'agitent un peu, la présidente souligne que c'est «belle». La phrase: «Une belle construction de Jean-Louis Gergorin»
15h33: «La théorie du complot est obsessionelle pour Jean-Louis Gergorin», appuie le général
15h31: Dominique de Villepin élève le tonAu cours de la réunion du 9 janvier 2004 au Quai d'Orsay avec Gergorin et Rondot, de Villepin souligne que l'entretien "n'a pas une réunion de comploteurs", et que la DGSE n'a pas été contactée. Il insiste sur le fait qu'il n'a pas mis en garde par le général Rondot

15h30: Dominique de Villepin souligne que le général Rondot n'a pas voulu parler à sa ministre de la DéfenseDominique de Villepin insiste sur le fait qu'il ne pouvait être au courant de quoi que ce soit.
15h17: Pourquoi ne m'a-t-on pas répondu, pourquoi ne m'a-t-on pas donné de suite? interroge le général Rondot à propos de son travail sur les listings.
15h11: Dominique de Villepin conteste les propos du général RondotIl conteste la "direction des instructions". Le président de la République lui aurait donné des instructions à lui, et à lui seul. Les instructions du Président, dit de Villepin, ce serait la moralisation de la vie internationale, l'évitement des manipulations
15h09: La présidente souligne que le témoignage du général est en contradiction avec celui de de Villepin
15h08: Le président de la République aurait donné des instructions dans cette affaire, selon RondotLe général parle d'affaire d'Etat dans cette histoire
15h03: Lahoud est à la source de toute l'affaire, selon le général Rondot«Imad Lahoud a été à la source, Jean-Louis Gergorin est entré dans le jeu, je pense de bonne foi. Jamais de Villepin ne m'a fait état de la présence du patronyme de Nicolas Sarkozy dans ce listing. Jamais il ne m'a demandé de faire un coup (...) Maintenant je suis un militaire. L'honneur, le mien, a été touché. Je répondrai à toutes les questions, sauf celles qui mettent en cause mon honneur»
15h02: Silence de mort dans la salle, la cour est accrochée au témoignage du général Rondot
14h56: Le général met en cause de VillepinEn juillet 2004, il se rend en Suisse sur demande de la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie. Il rencontre divers services, qui lui disent que l'affaire des listings paraît peu sérieuse. Il en rend compte à la ministre. Alors «commence l’effervescence médiatique», déclare le militaire. Il se rapproche de la DST, et acquiert la certitude que l'affaire est fausse. Il met ensuite «tout le monde» au courant, dont Dominique de Villepin, qui lui dirait que si cette information est connue "le Président et moi nous sautons", aurait dit de Villepin.
Suivez le procès en direct en cliquant sure ce lien......  http://www.20minutes.fr/article/721905/proces-clearstream-direct-villepin-rondot-complot

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