mercredi 29 juin 2011

Clélia : et si on donnait une chance à la vérité ?

Il y a donc eu une soirée en boîte, au Flibustier à Lille. Vers quatre heures du matin, « Clélia en avait marre, elle n'allait pas trop bien, alors elle a téléphoné à Julien pour qu'il vienne nous chercher ». Julien dont elle pensait qu'ils étaient à nouveau ensemble, après divers orages, mais pour qui Priscilla comptait au moins autant qu'elle, apparemment.
Mais ce soir-là, les deux filles dans la même boîte, il était couché, Julien. Pourtant, froid de canard ou pas, il s'est relevé et il est venu avec sa Twingo rue Gambetta. « On était à peine partis quand Clélia a reçu le SMS de Priscilla. Elle lui disait que Julien était avec elle, maintenant.
Alors, Clélia a voulu des explications, je pense que j'aurais fait pareil... » Justine assiste alors à une scène entre Clélia et son (ex ?) petit copain. « C'est elle qui a giflé Julien en premier. » Il y a trois ans, elle a dit l'inverse, fait remarquer la présidente. « Ah, je ne sais plus. Mais tout de même, je crois que... » Passons. Il y a des gifles, c'est sûr, et même une morsure à la main droite de Julien, selon lui. « Alors ça, je l'aurais vu, je crois ... » Le gamin fait la moue dans son box. « En revanche, elle a essayé de lui donner des coups de pied, mais je crois qu'à cause du levier de vitesses, elle ne l'a pas touché. »

« Mettre les chosesau point »

En tout cas, arrivés chez Justine, à Haubourdin, Clélia veut dormir là, mais Julien la convainc : « Ils se sont calmés en discutant un moment sur le banc de l'école, à côté de chez moi. » Justine les a vus partir, vaguement inquiète. « Je voulais absolument mettre les choses au point », dit Julien. « On avait été ensemble plus d'un an, je voulais lui dire franchement que c'était fini et que j'étais avec Priscilla. » La voilà, Priscilla. Aussi blonde que Clélia était brune. Aussi jeune, aussi. « Je m'en veux tellement. Si je n'avais pas envoyé ce message ... » Mais elle en a envoyé d'autres, ensuite, sur le portable de Julien, qui ne lui a pas répondu, d'abord. Trop occupé, évidemment. « Notre discussion a duré un long moment, on roulait sans but. » Ce n'est qu'à 5 h 23 qu'il rappelle Priscilla. À cette heure-là, le portable de Clélia ne répond pas. Pourtant, les deux appareils sont repérés par la même borne, à Sainghin-en-Weppes. « J'étais sorti de la voiture, Clélia était restée à l'intérieur », dit Julien. « Ensuite, on est rentrés, et arrivés au rond-point, plus très loin de chez elle, elle m'a dit : "Ça me saoule, laisse-moi là." Je l'ai laissée là et je suis rentré. » Voilà, on n'en sait toujours pas plus. Sauf que Clélia aurait sans doute dit « ça me saoule » aussi, hier, si elle avait pu subir l'ambiance délétère de l'audience. Ça devait être l'après-midi des ados, ça a été le jour des règlements de comptes entre magistrats et avocats et ça a bien plombé la recherche de la vérité
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/06/29/article_clelia-et-si-on-donnait-une-chance-a-la.shtml

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