samedi 25 juin 2011

Prison pour les braqueurs du Shopi

Les deux prévenus comparaissent pour des faits qui remontent à un an. C'était le 19 juin 2010, à Phalempin. Jean Derigle et Geoffrey Walczak, 22 et 19 ans à l'époque, arrivent devant le Shopi de Phalempin à scooter. Dans le coffre du deux-roues, un pistolet à bille. L'arme « factice » qui va servir au braquage. « On voulait seulement voler une bouteille de whisky », affirment-ils.
Geoffrey était chargé de subtiliser l'alcool dans le rayon, pendant que Jean attendait dehors « au cas où, si Geoffrey se faisait attraper ».


Voici ce qu'ils reconnaissent devant le tribunal.

« Un foulard rouge dissimulait la moitié du visage »
Par contre, ils ne confirment qu'à moitié la version des services de police, du procureur Frédéric Fèvre et du président du tribunal de Lille, selon lesquels la scène décrite par Jean Derigle et Geoffrey Walczak « n'était pas aussi calme que ça ».
« Vous avez mis l'arme sur le front du gérant et avez crié que vous vouliez la caisse. C'est ce que dit un témoin », rapporte le président. D'autres personnes qui ont assisté aux faits expliquent aussi qu'un des deux hommes « avait un foulard rouge qui dissimulait la moitié de son visage ». « Vous êtes venus sur place de façon très organisée ! », leur lance le procureur, soulignant qu'une fois la fuite prise, le scooter a été brûlé, et l'arme jetée dans un champ.

« Difficilement défendable »
Si Geoffrey Walczak n'avait pas encore été condamné avant hier, ce n'est pas le cas de son acolyte. Jean Derigle, qui va être papa, a écopé en 2007 de trois ans de prison ferme pour vol aggravé. Son casier judiciaire mentionne aussi de nombreux autres « petits » vols. « Difficilement défendable » pour son conseil, conscient de « l'idiotie » de son client.

Pressions présumées
Le conseil de Geoffrey Walczak, lui, s'appuie sur le fait que ce dernier « a de mauvaises fréquentations, et une loyauté mal placée ».
« Jusqu'à aujourd'hui, il a tout pris sur lui », remarque son avocat, qui soupçonne des pressions entre les deux hommes.
« Quelle est la réelle responsabilité de mon client dans ce dossier ? » L'avocat affirme qu'une peine assortie intégralement de sursis serait plus « adaptée », mais le tribunal lui administre tout de même de la prison ferme : un an. Jean Derigle, lui, écope de quatre ans. Tous deux avec mandat de dépôt

http://www.nordeclair.fr/Actualite/Justice/2011/06/24/prison-pour-les-braqueurs-du-shopi.shtml

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