L'établissement était resté fermé plusieurs mois et n'avait rouvert qu'une fois sécurisé. Une réunion de crise s'était tenue à la mairie autour des élus en présence du préfet de l'époque et des responsables de la police et de la poste.
Plusieurs mesures immédiates avaient été adoptées avec notamment la présence d'une voiture de police (nationale ou municipale) en point fixe à l'ouverture et à l'arrivée des personnels le matin, le soir et le samedi matin. Des caméras avaient été installées.
Un employé molesté
Mais, ce qui avait surtout rassuré le personnel, c'est l'arrestation des suspects quelques jours après les faits par la BRB (brigade de répression du banditisme) de la PJ. Ceux-ci seront jugés à partir de ce matin par la cour d'assises des mineurs des Alpes-Maritimes. Il s'agit de deux majeurs âgés de 18 ans à l'époque et d'un mineur, âgé de 17 ans à ce moment-là. (1)
C'est à l'heure de l'ouverture que les suspects avaient agi. Les trois malfaiteurs, manifestement prépositionnés et cachés, avaient attendu le passage d'un équipage de police qui patrouillait dans le cadre du plan anti-hold-up pour passer à l'action. Ils s'étaient engouffrés à la suite des trois agents - un homme et deux femmes - qui pénétraient dans les lieux par l'entrée réservée au personnel. Ils les avaient gazés et poussés à l'intérieur.
Puis l'un des braqueurs avait sorti une arme à feu et braqué les trois postiers. Hyperviolents, les malfaiteurs avaient molesté l'un des trois employés - un homme - , en lui portant un coup sur la tête, probablement avec la crosse de l'arme. Ils s'étaient ensuite fait remettre le contenu d'une caisse « relais », soit environ 5 000 euros.
(1) Les accusés sont défendus par Me Gérard Baudoux, Franck de Vita et Richard Pyne. La partie civile, un employé et la Poste sont représentés par Me Mancilla.
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