mardi 24 avril 2012

Dix ans de prison pour le violeur de la professeur de Beauvais

Hier, le tribunal correctionnel a reconnu Malik Adjout, un Beauvaisien de 32 ans, coupable et l’a condamné à dix ans de prison pour avoir agressé sexuellement une professeur.
Son parcours, faits d’agressions sexuelles, de viols, jusqu’à une double
en juillet 2010 à Beauvais, est terrifiant. Il avait ainsi défrayé la chronique en agressant au couteau une mère et sa fille dans le quartier de Notre-Dame-du-Thil. Il avait été libéré un mois auparavant contre l’avis du parquet alors qu’une instruction était menée sur une affaire d’agression sexuelle.
C’est cette dernière affaire qui était jugée hier par le tribunal correctionnel de Beauvais. Malik Adjout aurait dû comparaître, mais il a refusé d’être extrait de sa cellule. C’est sans l’accusé, sans
et sans la victime (NDLR : elle a quitté la région) que l’affaire a été jugée. Les faits remontent au 17 octobre 2009. Ce soir-là, une jeune professeur d’origine chinoise, enseignant au lycée du Saint-Esprit, rentre après avoir fait des courses en centre-ville de Beauvais. Alors qu’elle s’apprête à monter l’escalier qui mène au quartier Saint-Jean, la jeune femme sent qu’un individu la suit. Il est rapidement sur elle et l’étrangle avec sa ceinture.
La présidente du tribunal détaille le calvaire de la jeune femme qui voit « son agresseur lui caresser les seins avant de la forcer à baisser son pantalon pour lui caresser le sexe ». La victime perdra ensuite connaissance. « Le temps pour Malik Adjout de continuer son agression et de disséminer les affaires de la victime qui auraient pu l’incriminer », précise le procureur. « J’ai cru que j’allais mourir », témoignera la jeune femme aux policiers. Un rapport médical de trois pages décrit les coups…

Elle reconnaît son agresseur à un arrêt de bus

C’est par hasard, quelques semaines plus tard, qu’elle identifiera son agresseur à un arrêt de bus, rue Malherbe. Interpellé par la police, Malik Adjout sera trahi par son ADN. Lors de ses auditions, Malik Adjout a nié les agressions sexuelles, reconnaissant simplement « un
avec violence ». Mais au psychiatre, il expliquera ses pulsions. « Je fais l’amour à ma femme doucement mais les autres femmes, ce sont des garces, explique-t-il. Et si elles me plaisent, j’ai besoin de les agresser et de les forcer si elles ne veulent pas. » Il reviendra bientôt à Beauvais, mais cette fois devant la cour d’assises de l’Oise pour « la double tentative d’homicide » de juillet 2010. http://www.leparisien.fr/oise-60/dix-ans-de-prison-pour-le-violeur-de-la-professeur-de-beauvais-20-04-2012-1963874.php

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